La Fédération internationale de natation souhaite créer une catégorie consacrée aux personnes transgenres
Par Team Mouv'Après la catégorie homme/femme, la Fédération internationale de natation souhaite créer une 3ème catégorie qui s'appellerait "ouverte" et qui serait destinée aux athlètes transgenres.
À l'heure actuelle, le règlement est très clair. Les sportifs transgenres participent aux compétitions sous le sexe de changement. En d'autres termes, un homme qui devient une femme participe désormais aux compétitions féminines.
Toutefois, la FINA veut s'assurer que certaines nageuses ne soient pas avantagées physiquement par rapport à d'autres.
« Nous devons protéger les droits de nos athlètes à concourir, mais nous devons aussi protéger l’équité de nos compétitions, et spécialement dans la catégorie féminine » Husain Al-Musallam, président de la FINA
Certaines sportives ont déjà exprimé leur mécontentement et leur frustration de concourir face à des athlètes transgenres à cause du différentiel physique qui peut continuer d'exister, malgré la prise d'hormones. Cette réforme vise donc à éviter tout bénéficie d'un "avantage structurel" en faveur des athlètes transgenres. Le Dr Sandra Hunter de l’université de Milwaukee explique :
« Cela inclut notamment des poumons et des cœurs plus grands, des os plus longs, des pieds et des mains plus grands. » Dr Sandra Hunter
Lia Thomas, une athlète transgenre qui bat tous les records fait débat
Lia Thomas, 22 ans et championne de natation a changé de catégorie pour évoluer désormais du côté des féminines. À l'époque où elle était encore un jeune homme, c'était un athlète pour le moins anonyme avec une modeste 426e place à l'échelle mondiale. Toutefois, lorsque Lia est passée dans la catégorie des femmes, elle fait un bond monumental au classement pour s'octroyer la... 1ère place !
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L'International Rugby League entame une réflexion similaire
On apprend ce mardi 21 juin que l'International Rugby League a pris une initiative similaire à la FINA. Dans un communiqué, ils expliquent se donner jusqu'à l'année prochaine (2023) pour définir une nouvelle politique claire. En attendant, les personnes transgenres ne pourront plus participer à des matchs féminins. Cette question reste un véritable casse-tête pour les institutions sportives...