Maxime (Flub) : "changer la vie des gens" grâce à sa marque de vêtements

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Maxime (Flub) : "changer la vie des gens" grâce à sa marque de vêtements

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Maxime, aKa Flub : Fondateur de Forever Vacation
Maxime, aKa Flub : Fondateur de Forever Vacation

À seulement 22 ans, Maxime peut se vanter d'avoir sa propre marque de vêtements qui fonctionne très bien. Tous les passionnés en parlent sur les réseaux, mais son ambition à lui est bien plus grande. Il veut changer la vie de ceux qui l'entourent.

Internet permet de réaliser de grandes choses. Et ça, Maxime l'a bien compris.  Après l'obtention de son Bac, il se retrouve sans affectation dans aucune école. Il décide alors de se lancer seul depuis sa chambre à Orléans, dans son propre concept. Passionné par la culture Internet, son but est de trouver un moyen de créer quelque chose à partager. Rapidement, il s'oriente vers le textile et lance sa marque Forever Vacation...

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Comment as-tu commencé ?

J'ai tout appris sur le tas. Pendant deux ou trois ans, c'était uniquement de la découverte. Puis en 2019, j'ai acheté une machine pour sérigraphier mes propres vêtements. Avec des amis on a pris un local ou chacun travaillait sur sa marque. De mon côté, j'ai commencé à partager tout le processus sur les réseaux sociaux et notamment TikTok. Là, ça a commencé à s'accélérer. On avait la tête dans le guidon, tout tournait autour de ça.

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À quel moment la marque a vraiment 'pop' ?

Quand j'ai sorti ma première confection, un pull en mailles, conçu de A à Z. J'en ai eu marre des sérigraphies qui ne permettent pas de créer ce qu'on veut, on a vite été trop limités. Alors, lorsqu'on sort ce pull, il y a une vraie hype dessus. Le modèle s'écoule à 1200 exemplaires, il nous fait passer un cap. C'est le premier produit qui a marqué les gens et qui leur a permis de nous identifier. En plus, les vidéos que je faisais en parallèle permettaient de faire connaître Forever Vacation et d'ouvrir le chemin pour ceux qui souhaitaient se lancer.

Quel est le concept de ta prochaine sortie ?

J'avais déjà en tête une direction artistique depuis un moment. Je pensais à mettre en avant des monstres colorés, avec des nuances très vives, comme à l'aquarelle. D'ailleurs, on a récemment vu pas mal de covers de Rap fr dans le même délire. Je suis tombé sur le travail d'Okulus (@balcokulus) qui connaissait déjà la marque. Je l'ai contacté et on s'est vite mis d'accord sur un concept où des monstres représentent différentes émotions. Le but était d'amener un vrai concept auquel les gens peuvent s'identifier. Plus qu'une simple sappe.

À ton avis, pourquoi les gens en parlent autant ?

C'est un tout. Le produit divise beaucoup. Soit tu adores, soit tu n'aimes pas du tout. Et je trouve ça cool de prendre des risques. Car les gens qui accrochent, apprécient vraiment le travail. Ça apporte du sens à ce qu'on fait.

Et puis, il y a eu une hype sur Twitter autour du prochain drop. En fait, j'ai passé un accès à un ami (Justin Buisson) pour qu'il puisse acheter en avance. Ensuite, il a posté le screen en expliquant qu'il avait déchiffré des indices, que j'aurais soit disant laissés sur TikTok. Sauf que c'est totalement faux. Mais plein de personnes l'ont pris premier degré. Les gens se sont mis à fouiller et certains ont même trouvé une faille sur le site pour acheter le pull. Au final, ça a créé un engouement qui n'était pas du tout volontaire ! Tout est parti d'une vanne, mais ça a amené une vraie hype.

Comment tu décrirais Forever Vacation ?

On a un slogan : "La vie comme expérience". En fait, le but c'est de proposer des aventures de vie aux gens qui nous suivent. Au départ, je suis plus passionné par la communication que par la mode. C'est le fait de partager des concepts nouveaux et originaux qui m'inspire. Récemment, on a lancé une capsule temporelle. Avec l'achat d'un t-shirt, on offre la possibilité de s'envoyer un message dans plusieurs années. On avait aussi offert des appareils photos jetables et organisé un pop-up store avec toute une direction artistique. Ça apporte une dimension supplémentaire au vêtement...

Que penses-tu de cette vague de créateurs indépendants ?

Je les soutiens tous à fond. On est dans une époque où chacun veut créer son propre truc. C'est super cool. Certains diront qu'on est dans notre bulle à nous... Mais notre génération a vu tout un tas de barrières s'envoler grâce à Internet. Alors, que les projets aboutissent ou pas, ça reste positif. Dans tous les cas, tu te familiarises avec plein de notions. Tu apprends à gérer une entreprise, à communiquer, à gérer ton argent...

Le mouvement global avance et évolue. De nouvelles idées arrivent. Les codes changent et aujourd'hui, des jeunes de 14 ans peuvent retourner Internet depuis leur chambre. Je trouve ça incroyable. Des créateurs comme @eliottosan ou @davrilsupply sont aussi dans ce délire là.

Les grandes marques et les petits créateurs pourront-ils cohabiter ensemble ?

Souvent on met en parallèle des géants de la mode et des jeunes qui font leur délire dans leur coin. Mais je ne pense pas que ce soit pertinent de les comparer. Le public n'est pas le même. Certains veulent changer leur dressing tous les mois, alors ils se tournent vers des entreprises à bas coût où tu peux trouver des fringues à 3€. Alors que, si tu achètes un t-shirt unique à 40€, c'est que tu y trouves une raison particulière. Et finalement, certaines de ces marques arrivent à s'implanter aussi. Comme Corteiz, qui est partie de rien.

Pour ceux qui sont intéressés, V3TMA met en avant tous les créateurs dans cette démarche.

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Mais au vu du contexte environnemental, ça ne fait pas un peu beaucoup ?

Quand on se lance dans la création de vêtements neufs, on sait qu'on va polluer. L'objectif est donc de savoir pourquoi on décide de vendre nos produits. Et nous, on a priorisé le fait de donner du sens à ce qu'on vend. Le meilleur moyen de consommer mieux, c'est d'acheter ce à quoi tu t'identifies. Personnellement, les sapes que j'ai le plus portées n'étaient pas les plus chères ou les plus stylées. C'était celles qui avaient une vraie valeur à mes yeux. En agissant de cette manière, tu ne retournes pas acheter des nouveaux vêtements tout le temps…

Quel est ton goal ultime ?

Ça peut paraitre un peu banal dit comme ça, mais mon but est de changer la vie des gens autour de moi. Je ne compte pas prendre mon billet et partir. J'essaye de vendre des expériences et de créer des moments pour ceux qui me suivent. Et aujourd'hui, ça passe par la mode. Mais si demain, on se met à organiser des évènements ou des concerts avec des artistes qui nous parlent, c'est la même chose. On veut vraiment partager du positif.

De notre côté en tout cas, c'est tout ce qu'on lui souhaite...