New Delhi est depuis 1 mois en "état d’urgence sanitaire", l'air est irrespirable et des bars à oxygène ouvrent leurs portes...
Le réchauffement climatique n'est pas un mythe ( Big up à Donald !), il s'agit d'une réalité qui s'impose chaque jour un peu plus... En Inde, à New Delhi, la réalité est telle que les 20 millions d'habitants évoluent dans un épais nuage de pollution, la capitale est l'une des plus polluées au monde. Depuis le 1er novembre, un pic sans précédent asphyxie la population, les écoles sont fermées et les habitants ont les yeux irrités et la gorge en feu. Mais pas de panique car des bars à oxygène ouvrent... Le concept n'est pas nouveau, son origine est nippone et il existe des bars à oxygène en Amérique du Nord, en Angleterre ou encore en France... Oui, si vous manquez d'air pur, vous avez la possibilité d'en acheter. Il est vraiment cool ce 21ème siècle.
Le taux de particule fine y est 32 fois supérieur aux normes de l'OMS.
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Pour répondre à ce besoin primaire et vital, des bars à oxygène comme le bar Oxy Pure, ont fait leur apparition, on peut trouver sur la carte des "shoots" d’oxygène aromatisés que vous pourrez inhaler pendant 15 minutes pour 4-7 euros selon la saveur choisie (cannelle, citronnelle, lavande, eucalyptus…) :
C'est un peu comme à la chicha mais en moins toxique... Quoique ? Nous sommes en droit de nous poser la question : est-ce qu'un bol d'oxygène est vraiment bénéfique pour la santé ?. Aucune étude ne prouve l'efficacité de ses bols d'oxygène, on peut se demander s'il ne s'agit pas simplement d'un effet placebo.
En attendant, la pollution est bien réelle, voici un tweet éloquent reprenant la lettre d'une petite fille de 9 ans adressée au Premier Ministre indien :
"Cher Premier Ministre, Namaste, joyeuse journée des enfants. Aujourd'hui, nous étions censés nous amuser à l'école, mais l'école est fermée à cause de la pollution et nous sommes coincés à la maison ! Certains de mes amis, y compris moi, tombons malades, pouvez-vous faire quelque chose pour nous aider ? Et comment pouvons-nous lutter contre la pollution de l'air ?"