"Scream" : Plus de mal que de peur

Scream 5
Scream 5 - Paramount
Scream 5 - Paramount
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Le film sort aujourd'hui au cinéma.

Enfin ! Après des mois d'attente et de teasing, Ghostface fait son grand retour dans les salles obscures dans un nouveau volet de Scream qui ne porte pas de numéro (c'est le cinquième). La saga de films d’horreur iconiques relance sa franchise dans ce reboot / sequel / legacyquelsn, on ne sait plus trop comment les appeler, et franchement c'était pas utile...

Pour ce grand retour, les producteurs de la franchise ont vu les choses en grand, en embarquant les 3 acteurs iconiques de la saga dans l'aventure : Neve Campbell, David Arquette et Courtney Cox reprennent leurs rôles 11 ans après Scream 4. Kevin Williamson, le scénariste culte de la franchise, est aussi de retour, cette fois-ci en producteur exécutif, mais malheureusement ce n’est plus Wes Craven qui réalise, car il est décédé en 2015 et ce sont donc les cinéastes Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett qui ont tenté d’honorer son héritage.

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Le pari de la grosse nostalgie

Tout y est ! Ce Scream ne fait que des références au premier volet sorti en 1996 : le retour dans la ville de Woodsboro, la même scène d’introduction et même des personnages secondaires qu’on avait zappé font leur retour. Niveau intrigue c'est pareil, ce Scream reprend tous les codes des films précédents en bon slasheur movie qu’il est en mettant en scène un tueur masqué qui vient terroriser une bande de jeunes qui meurent tous un par un.

Mais est-ce le délire Scream fonctionne toujours autant ?

Pas tant. Déjà là où Scream 1 renouvelait le genre dans les années 90 en faisant des références ultra meta aux films d’horreur dans le film d’horreur, aujourd’hui ça ne marche plus. On nous sert un récit avec des personnages qui ne font que répéter qu’ils savent ce qu’il va se passer après, parce qu’ils sont trop fans de films d’horreur donc ils comprennent l’intrigue… C’est trop. En plus ces nouveaux personnages en question sont assez insupportables et mal écrits, leurs relations entre eux mal exploitées, bien loin de notre Sidney Prescott adorée. En fait, que ce soit l’un ou l’autre, le tueur ça ne fait ni chaud ni froid, ce qui est un problème dans un slasheur movie. Et puis, même si le retour des anciens fait plaisir à voir, on a clairement l’impression qu’ils sont venus chercher leurs chèques et basta. Neve Campbell est plus présente dans la bande-annonce que dans le film, et ça c'est bien triste.

Après le film fait son job de bon divertissement, on ne s’ennuie pas, on sursaute même parfois. Les scènes de Ghostface qui vient tuer quelqu’un dans une maison vide sont toujours ultra cools à voir, même si elles sont beaucoup plus gores et sanglantes que dans les films précédents. Non, le vrai problème est que l'on ne ressent plus la fraicheur d'avant, comme c'est aussi le cas avec Matrix Resurrections ou SOS Fantômes : l'héritage. Ces sortes de "reboots" qui font appel aux anciens acteurs tout en tentant d'introduire un nouveau casting ont du mal à trouver leur public pour le moment. Les nostalgiques sont souvent déçus quand les nouveaux ne comprennent pas la moitié des références données. Et puis ces films sont considérés comme des objets culturels qui ont changé le cinéma, donc les refaire 20 ans plus tard n’a plus aucun impact.

Le Screen
3 min

Programmation musicale

  • 12h04
    Goodbye (feat. DADJU, CHRIS BROWN & SKREAD)
    NO LIMIT
    Goodbye (feat. DADJU, CHRIS BROWN & SKREAD)

    Album Goodbye (feat. Chris Brown, Dadju & Skread) (2021)
  • 12h11
    Anunnaki
    Anunnaki
    VALD
    Anunnaki

    Album Anunnaki (2022)
    Label ECHELON RECORDS

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