Qui sont les favoris de "Nouvelle École" saison 2 ?

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Qui sont les favoris de "Nouvelle École" saison 2 ?

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"Nouvelle école" - photo promo saison 2 (Netflix)
"Nouvelle école" - photo promo saison 2 (Netflix)

Après une première saison perfectible mais couronnée de succès, Nouvelle École est de retour sur Netflix ce mercredi 17 mai. On fait le point sur les tendances parmi les candidats.

Après avoir sacré Fresh la Peufra l’an dernier, les trois jurys tâcheront de départager une vingtaine de nouveaux candidats, avec le même type d’épreuves, et des exigences visiblement revues à la hausse -en tout cas, c’est ce que promettent Niska et Shay dans la bande-annonce. Alors que la saison 1 faisait déjà défiler un beau panel de guests, cette suite devrait encore miser sur des gros noms, puisque Rim’K, Ärsenik, Kalash ou Soso Maness seront présents.

Il est évidemment difficile de prédire le grand vainqueur de la compétition : l’an dernier, qui aurait misé sur une élimination de Ben PLG au premier tour ou une défaite de BB Jacques face à STLR ? Parmi les nombreux noms associés au casting de cette saison 2, on peut tout de même dégager quelques grandes tendances, chaque profil devant inévitablement composer avec ses forces et ses faiblesses. Évidemment, certains artistes croisent les caractéristiques de plusieurs catégories.

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Les candidats déjà expérimentés

C’est une catégorie de rappeurs que l’on a déjà pu croiser au cours de la saison 1 : déjà actifs depuis plusieurs années, ils n’ont pas encore eu l’occasion de rencontrer un large public, ont subi un manque d'exposition, de mauvais choix, un faux départ, ou ne sont simplement pas parvenus pas à décoller. Si l’on se réfère à l’édition de l’an dernier, ce type de profil suscite autant crainte que d’espoir : éliminé au premier tour, Ben PLG faisait partie de ces artistes expérimentés ; mais c’était aussi le cas de Fresh, grand vainqueur de la finale.

Les noms : Slkrack, Josué, Coelho, Lpee …

Points forts : De l’avance sur le plan technique, une maîtrise du travail en studio, une meilleure gestion du stress

Points faibles : Il faut accepter de se remettre en question, le travail peut être plus difficile quand on ne part pas d’une page blanche

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Ceux qui ne font pas partie du triangle Paris-Marseille-Bruxelles

Les noms : Coelho, Vadek, Flash, Warend …

Points forts : Des influences potentiellement plus variées, des codes différents, plus d’envie que les autres

Points faibles : pas moyen de jouer sur le chauvinisme du jury

La première saison de Nouvelle Ecole a beaucoup mis en avant les scènes d’Île de France (Niska), Provence (Sch), et Belgique (Shay), en prenant des libertés pour intégrer des candidats d’autres régions. A l’heure où le rap francophone est totalement décloisonné, et s’est enfin émancipé de la domination historique du dipôle Paris-Marseille, il était cependant dommage de négliger le reste de la France et des territoires d’outre-mer. La saison 2 offre donc une chance à des rappeurs nantais, toulousains ou martiniquais, ce qui est une excellente nouvelle.

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Les découpeurs

Les noms : La Valentina, Lpee, Elso, Driss, Ledos …

Points forts : la technique, l’énergie, l’écriture, pour certains l’expérience des open-mics, et donc de l’avance pour l’épreuve des battles

Points faibles : moins de facilités sur le chant, les registres plus légers, le divertissement

Il y a dix ans, les véritables kickeurs étaient les seuls à avoir une chance dans les compétitions de rap. Depuis, de l’autotune a coulé sous les ponts, et aujourd’hui, un bon rappeur se doit d’être complet. Performer ne suffit donc plus, et les jurys de Nouvelle Ecole vont certainement pousser leurs élèves à sortir de leurs zones de confort. Malgré tout, ces artistes possèdent un gros avantage technique, et surtout, partent favoris dans l’épreuve des battles.

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Les artistes polyvalents

Les noms : Vadek, Nayra, Yuz Boy, Randy …

Points forts : Capacité d’adaptation, palette plus large, pas de zone de confort

Points faibles : Pas forcément de point fort précis, nécessité de préciser la direction artistique

Les rappeurs actuels ont bien compris que se limiter à un seul registre pouvait vite devenir handicapant, et qu’un artiste ambitieux devait être capable de diversifier autant que possible sa palette. Il faut savoir transmettre des émotions, mais aussi être capable de divertir, aussi bien par le chant que par le rap, tout en intégrant à sa musique des ponts, des adlibs, des onomatopées, et en assurant autant sur scène qu’en studio ou en freestyle. Déjà très polyvalents, certains seront donc avantagés, même s’il leur reste à trouver le bon équilibre entre les différents registres.

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Ceux qui misent sur l’originalité

Les noms : Vadek (encore), WarEnd, K2Shab’s, Dau …

Points forts : une marche au-dessus niveau créativité, de l’aisance dans la prise de risques, une capacité à sortir des sentiers battus et à surprendre

Points faibles : Plus difficile d’entrer dans la vision formatée d’un format Netflix, plus difficile aussi de se faire comprendre par le jury, moins envie de faire des compromis artistiques

Vadek l’a bien compris : l’une des grandes tendances du rap actuel est la recherche de l’originalité. Que ce soit par un timbre de voix atypique, par une direction artistique expérimentale, un univers cinématographique, des thématiques inédites, ou même l’utilisation de sonorités peu communes, les artistes de la jeune génération ont pour la plupart l’objectif de se démarquer. On miserait donc plutôt sur ce genre de profil, même si, pour entrer dans les codes de Nouvelle École, il va peut-être falloir que ces artistes acceptent d’épouser une vision artistique qui n’est pas forcément la plus naturelle pour eux.

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