Alain Planès : podcasts et actualités

Alain Planès

Pianiste français (Lyon, 1948)

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Crédit photo : Alain Planès © Radio France - Elisabeth Carecchi
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Alain Planès Pianiste français (Lyon, 1948) Pianiste reconnu en tant que soliste, chambriste et accompagnateur, Alain Planès mène une carrière aussi brillante que discrète. Très sélectif dans les choix de ses programmes et de ses instruments, il entretient, par ses recherches esthétiques et musicologiques, un lien étroit avec la personnalité des compositeurs qu’il aborde.

Prodige du piano, Alain Planès commence l’instrument à l’âge de cinq ans et joue avec orchestre à huit ans. Il débute ses études musicales au Conservatoire National Supérieur de Lyon, où il obtient un Premier Prix de piano en 1960. Admis au CNSM de Paris dans la classe de piano de Jean Doyen, et de Jacques Février pour la musique de chambre, il en sort avec deux Premiers prix.. Non content de son apprentissage français, il part pour les Etats-Unis en 1970, où il travaille auprès de Menahem Pressler – alors pianiste du Beaux-Arts Trio – à l’Université d’Indiana à Bloomington. Il y développe également des qualités d’accompagnateur au contact d’instrumentistes tels que Franco Gulli, William Primrose, et Janos Starker. Au festival de Marlboro, il fait partie de l’auditoire sélectionné pour assister aux leçons magistrales de Rudolf Serkin. Il donne par la suite ses premiers concerts avec le violoncelliste Janos Starker aux Etats-Unis et en Europe.
De retour en France en 1977, Alain Planès intègre l’Ensemble Intercontemporain en tant que pianiste-soliste sous la direction de Pierre Boulez, et se produit notamment aux festivals de Donauschingen et de La Rochelle. En 1981, il quitte l’EIC et donne des concerts en Europe, au Japon et aux Etats-Unis, sous la baguette de grands chefs d’orchestres, tels que Sylvain Cambreling, Kent Nagano, et Emmanuel Krivine. Chambriste reconnu, il joue régulièrement avec l’altiste Schlomo Mintz, le violoniste Salvatore Accardo, le Quatuor Talich et accompagne les chanteurs Robert Tear et José Van Dam.

Entre 2000 et 2006, Alain Planès enregistre l’intégralité des œuvres pour piano de Debussy chez Harmonia Mundi, puis réitère avec l’intégrale des sonates de Schubert en 2007. En 2009, il organise également la captation d’un programme d’œuvres de Chopin sur un piano Pleyel d’époque.

Artiste indépendant, le pianiste s’est toujours tenu à l’écart de l’influence des grandes compagnies comme des plateaux de télévision. Le documentaire Alain Planès, l’infini turbulent , écrit et réalisé par la violoniste et cinéaste Dominique « Solrey » Lemonnier, dresse le portrait de ce pianiste retiré, à travers les témoignages de Pascal Dusapin, Marcel Bozonnet, Jean Echenoz, Olivier Mantei et Miquel Barcelo, entre autres. Le film a été diffusé pour la première fois le 12 décembre 2016 aux Théâtre des Bouffes du Nord, suivi d’un concert donné par Alain Planès en personne.

Alain Planès en 6 dates :

  • 1970 : part étudier aux Etats-Unis auprès de Menahem Pressler
  • 1977 : devient soliste de l’EIC
  • 1988 : *Victoire de la Musique Classique pour_Les Préludes_ *de Debussy
  • 2002 : Parution de sonates de Haydn chez Harmonia Mundi
  • 2009 : enregistre un programme Chopin sur un piano Pleyel de 1836
  • 2016 : Chevalier de la Légion d’honneur

_Biographie de la Bibliothèque musicale de Radio France, septembre 2014, mise à jour en février 2018
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Crédit photo : Alain Planès © Radio France - Elisabeth Carecchi