Ariel Colonomos

Si les Européens restent unis face au conflit, des divergences de ton, voire de perspective, persistent. Comment arbitrer entre les vies humaines et les objectifs stratégiques qui évoluent depuis le début de la guerre ? Quelle place pour la morale dans une négociation réaliste pour la paix ?

Un dilemme s'est imposé à la faveur de la crise sanitaire : jusqu'à quel point un Etat peut sacrifier des vies pour protéger l'économie ? Derrière cette question, Ariel Colonomos, spécialiste d'éthique et des relations internationales, s'interroge sur la valeur de la vie.

Nous concluons ce soir notre série sur les otages, en compagnie d'Ariel Colonomos, chercheur au CERI (Centre de Recherches Internationales) et enseignant en philosophie et éthique à Sciences Po Paris.

Sans citer explicitement la France, le parlement européen condamnait, jeudi, « le recours à des interventions violentes et disproportionnées par les autorités publiques lors de manifestations pacifiques ».

Pertes humaines, dégâts matériels, traumatismes psychologiques... Comment mieux protéger les civils de la guerre et de ses conséquences ?

Hier, « Le Monde » révélait comment François Hollande a autorisé l’exécution de djihadistes français pour lutter contre le terrorisme. D’après le quotidien, huit sont morts dans le cadre d’exécutions ciblées en Syrie. 7 ont été tués par l’armée américaine. En quoi consistent ces exécutions ciblées ?

La formation d’un gouvernement d’union nationale en Libye n’aura jamais été aussi proche. Annoncé cette nuit, l’accord a été salué par les occidentaux qui s’inquiètent de la percée de l’Etat Islamique dans le pays. Un premier pas vers une nouvelle intervention militaire?