Arnold Schoenberg
Compositeur autrichien, naturalisé américain (Vienne, 1874 – Los Angeles, 1951)
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- Vienne autrefois à l'aube du 20° siècle en plein essor culturel, avec le baryton-basse allemand Christian Immler et le pianiste Andreas Frese, dans un programme Zemlinsky, Mahler, Gund, Schreker et Schoenberg dans le cadre du Festival de Royaumont 2023.Aujourd'hui • Indisponible
- Esa-Pekka Salonen, directeur musical du San Francisco Symphony, confiait au Figaro : "On a tous besoin d’une tribu, de se sentir appartenir à un groupe. Celui des amoureux de musique est l’un des rares où l’on peut abolir les différences sociales".5 sept. • 58 min
- Sous la direction de Louis Langrée, Nelson Freire interprète le Concerto pour piano et orchestre n°4 en sol Maj. op.58 de Beethoven. En seconde partie de programme, l'Orchestre National de France interprète le Pelléas et Mélisande op.5 d'Arnold Schönberg.20 août • Indisponible
- Karine Deshayes prête sa chaleureuse voix de mezzo aux mélodies avec orchestre des Nuits d’été de Berlioz. L’Orchestre national de Montpellier et Michael Schønwandt interprètent également Aladdin d’Horneman et Pelléas et Mélisande de Schoenberg.21 juill. • 2h 27
- Pierre Boulez, compositeur célèbre, était aussi un chef d’orchestre très estimé, notamment pour ses interprétations de Ravel, Debussy, Mahler, Bartok, Stravinsky, Messiaen, de l’école de Vienne : Berg, Schoenberg et Webern, et de ses propres œuvres.10 avril • 58 min
- « Quand Seiji dirige, même ses cheveux dirigent » (O. Messiaen). De 1973 à 2002, Seiji Ozawa est le directeur musical de l’Orchestre Symphonique de Boston. Il est vénéré au Japon, où il a fondé le New Japan Philharmonic et le Saito Kinen Orchestra.4 avril • 58 min
- Harmonielehre, que l'on traduit donc par "Traité d'harmonie"... Mais le Traité d'harmonie, c'est bien Schoenberg !! Pourquoi John Adams intervient-il dans cette histoire ?! Anne-Charlotte éclaire-nous !!22 fév. • 25 min
- Ode à la nuit, c’est le thème de la Folle Journée de Nantes cette année. L'occasion d'évoquer différents visages de la nuit dans la musique classique et de nous faire entendre quelques astuces, quelques ingrédients utilisés par les compositeurs pour évoquer ce temps magique !3 fév. • 4 min
- Sir Simon Rattle et l'Orchestre Philharmonique de Berlin consacrent à Schoenberg un disque dont Brahms occupe pourtant une grosse moitié. L'œuvre majeure de ce programme est en effet la curieuse orchestration que Schoenberg, en 1937, réalisa du premier Quatuor pour piano et cordes de Brahms.30 déc. 2022 • 22 min
- Le chef d'orchestre tchèque exilé Rafael Kubelík a fait de Lucerne sa deuxième patrie et a été, pendant près de cinq décennies, l'une des figures de proue du festival.28 déc. 2022 • 16 min
- Lorsque deux compositeurs (voire plus) se saisissent de la même mélodie, de la même idée musicale, de la même histoire ou du même livret, il revient à tout un chacun et chacune de comparer et d’en juger. La concurrence fait donc rage ! Pour notre plus grand plaisir musical.27 nov. 2022 • 1h 29
- Le Quatuor Ebène met en valeur chez Beethoven, « la justesse de la pensée, l’intelligence et l’audace » tout comme chez Mendelssohn, Schumann ou Mozart, le lyrisme et le charme. Leur dernier album est dédié à Dutilleux, Merlin et Schoenberg (Erato).26 oct. 2022 • 58 min
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Compositeur autodidacte, Arnold Schoenberg fait ses armes en arrangeant et en orchestrant des opérettes et des chansons populaires. A partir de 1894, il bénéficie des conseils d’Alexander Zemlinsky - son futur beau frère - qui lui enseigne l’art du contrepoint. Fasciné par la musique de Richard Wagner et de Johannes Brahms , Arnold Schoenberg compose des œuvres de jeunesse dans la tradition romantique allemande. De cette époque, il laisse notamment l’une de ses pièces maîtresses – La nuit transfigurée – composée alors qu’il n’a que 26 ans.
Une fois franchi le tournant décisif vers l’atonalité, Arnold Schoenberg entame une période de création intense où il amène l’émancipation de la dissonance à son paroxysme. C’est dans cette période dite d’« atonalisme libre » que s’inscrivent le mélodrame Erwartung et Pierrot Lunaire. Au début des années 1920, le compositeur met au point le dodécaphonisme sériel qu’il applique dans ses œuvres jusqu’à pousser le procédé à sa plus extrême virtuosité.
Exilé à Paris puis aux Etats-Unis où il se consacrera à l’enseignement jusqu’à la fin de sa vie, Arnold Schoenberg fut conscient d’avoir opéré une rupture musicale avec le passé même s’il restait persuadé d’être un conservateur qu’on avait forcé à devenir révolutionnaire.
Arnold Schoenberg en 6 dates :
1882 : Arnold Schoenberg commence à étudier le violon et le violoncelle.
1901 : Epouse Mathilde Zemlinsky, sœur de son ancien professeur et s’installe à Berlin.
1903 : Fait la connaissance de Gustav Mahler à Vienne et entame une carrière de professeur.
1910 : Arnold Schoenberg commence à enseigner à l’Académie de musique de Vienne et se tourne vers la peinture expressionniste.
1911 : Achève son Traité d’Harmonie dédié à la mémoire de Gustav Mahler et s’installe pour la seconde fois à Berlin où il rencontre Ferruccio Busoni.
1933 : Reconverti au judaïsme, il émigre aux Etats-Unis où il devient professeur à Boston puis à New York.
Arnold Schoenberg en 6 œuvres :
1897 : Quatuor à cordes en ré majeur
1899 : Nuit transfigurée
1903 : Pelléas et Mélisande opus 5
1911 : Gurrelieder
1912 : Pierrot Lunaire opus 21
1936 : Concerto pour violon et orchestre opus 36
Biographie de la Documentation de Radio France