Aurore Mancip

Le gouvernement d'Elisabeth Borne est toujours en place ce soir. La motion de censure transpartisane pour renverser la Première ministre a échoué de peu, à neuf voix près. Ce rejet entraîne l'adoption automatique de la réforme des retraites selon l'article 49.3 de la Constitution.

La commission mixte parlementaire réunie aujourd'hui a débouché sur un accord parlementaire pour réformer les retraites. Mais tout se jouera demain après-midi à l'Assemblée où l'issue du vote est incertaine. La clé du scrutin appartient aux députés Les Républicains.

Laurent Fabius, président du conseil constitutionnel, est venu tard à la peinture. A la connaissance des arts, d’abord, à la pratique, ensuite. Il publie une histoire de ses œuvres plurielles, chez Gallimard.

Accusé de propos racistes, l'élu du Rassemblement national est également privé de la moitié de ses indemnités parlementaires pendant deux mois. Mais cette polémique pourrait se retourner en faveur du parti d'extrême-droite.

Elisabeth Borne a annoncé la création d'un fonds "nouvelle solidarité alimentaire" lors d'un déplacement dans la Marne, "60 millions d'euros seront mobilisés en 2023", a promis la Première ministre pour permettre aux Français les plus fragiles d'accéder à une alimentation "de qualité".

Elle va y rencontrer cet après-midi les dirigeants de l'Union européenne pour la première fois depuis sa prise de fonction.

Le gouvernement planche sur une loi pour permettre aux sans-papiers salariés ou futurs salariés dans le secteur des métiers en tensions d'obtenir des contrats de travail en bon et due forme.

De nombreux tirs de missiles ont été échangés entre les deux pays.

L'actuel chef du gouvernement Yaïr Lapid affronte Benyamin Netanyahou qui espère redevenir Premier ministre, une fonction qu'il a déjà occupée durant quinze ans.

Les législatives en Israël. D'un côté, Benjamin Netanyahou et ses alliés des partis ultra-orthodoxes et d'extrême-droite. De l'autre, le centriste Yaïr Lapid, à la tête d'une coalition hétéroclite. Reportage dans un bureau de vote à Jérusalem.

Jair Bolsanaro se tait. L'ancien président du Brésil, habituellement assez prolixe, n'a pas pris la parole et n'a donc toujours pas reconnu la victoire de Lula.

Lula victorieux d'une courte tête au Brésil, Bolsonaro se mure dans le silence.