Camille Renard

Quels sont les liens étroits entre anxiété, attention et vigilance ? Quand votre cerveau réagit aux signaux extérieurs, quels sont les mécanismes qui se mettent en place et quelles sont ses priorités ?

L’anxiété entraîne des effets secondaires : tensions, émotions négatives, voire douleurs physiques. Mais ceux-ci ne se limitent pas à des sensations désagréables...

Mémoire et émotions sont très fortement liées, pour le meilleur comme pour le pire. Nos expériences les plus terrifiantes s'impriment en nous de manière presque indélébile.

La peur et l’anxiété sont visibles par les autres. Elles sont même parfois contagieuses. Et notre cerveau parvient à les identifier chez l’autre, en utilisant son propre système émotionnel.

En s'exprimant devant les autres, nous ressentons la pression du jugement d'autrui. Indispensable, le regard des pairs peut toutefois donner lieu à une anxiété sociale, aux effets physiques et physiologiques très concrets, qui s'apparente à une véritable "tempête" intérieure.

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la peur et le plaisir ne sont pas des émotions opposées. Même si, comme l’anxiété, la peur est associée à une émotion négative, elle peut parfois procurer du plaisir... Mais quel est le sens de cette peur récréative ?

Le 11 septembre 1973, au Chili, le gouvernement du président socialiste Salvador Allende, démocratiquement élu en 1970, est renversé par un coup d’État militaire. Comment les Chiliens ont-ils appris cet événement qui allait faire basculer le pays dans la dictature militaire d'Augusto Pinochet ?

Le 12 septembre 1973, au lendemain du coup d’État militaire, dans les rues de Santiago du Chili, les partisans de Salvador Allende s’opposent à la junte du général Pinochet. Les usines sont à l'arrêt, les magasins fermés, tandis que les victimes du nouveau régime se comptent déjà par centaines.

Le 11 septembre 1973, le coup d’État de Pinochet fait entrer le Chili dans une nouvelle ère, celle de la dictature militaire. En découle une chasse aux dissidents et un recours institué à la torture. Le stade national de Santiago devient un centre de détention, de persécutions et d’exécutions.

Dans la foulée du 11 septembre 1973, les Chiliens observent que la dictature militaire d’Augusto Pinochet s’installe. L’oppression de la population aussi. Une vie sous la peur, la terreur.

Dans cette nouvelle saison de la collection de podcasts Votre cerveau, le professeur de psychiatrie Antoine Pelissolo vous invite à mieux comprendre les effets de l'anxiété, une émotion complexe, parfois handicapante mais aussi indispensable à notre adaptation au monde.

Le 11 septembre 73, au Chili, le gouvernement du président socialiste Salvador Allende, élu 3 ans avant, est renversé par un coup d’État militaire. Aux réformes agraires, du système de santé et de l’éducation succèdent l’oppression, les disparitions forcées, la terreur...