Christian Ferras
Violoniste français (1933, Le Touquet – 1982, Paris)
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- Ils graveront ensemble une magnifique série de concertos de Sibelius. Mais la collaboration ne durera pas ; l’alcoolisme du violoniste, les conséquences de cette addiction sur son jeu et sur le travail éloigneront rapidement le chef, au grand désespoir de Ferras, qui ne s’en remettra pas.21 sept. • 20 min
- Passionné de musique baroque, György Vashegyi est particulièrement engagé en faveur des relations culturelles franco-hongroises. Décès du ténor Stephen Gould. Disque de légende : Christian Ferras et Herbert von Karajan jouent Sibelius.21 sept. • 1h 34
- Robert Schumann (1810-1856), compositeur et pianiste allemand du XIXe, est largement reconnu pour ses contributions à la musique romantique. Il est aussi un important critique musical et rédacteur de la revue "Neue Zeitschrift für Musik".8 sept. • 58 min
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- Ce mardi, nous écoutons la musique du compositeur russe Nikolai Myaskovsky mais également Stenhammar, Haydn ou encore quelques plages du disque Tchaïkovski de Yevgeny Sudbin.23 mai • 1h 30
- Pour Ferras, chaque note est importante. Il la joue comme si elle était la dernière, avec une émotion, à fleur de peau, qui vient du tréfonds de son être. Disque de légende : Symphonie n°5 de Chostakovitch par Bernard Haitink.24 avril • 1h 58
- De sa naissance en Pologne en 1900 jusqu’à sa mort à Liverpool en 1973, le chef d’orchestre et compositeur Paul Kletzki a parcouru le monde en imposant sa maîtrise et sa profonde connaissance du répertoire, aux côtés de solistes comme Milstein, Ferras, Samson François ou Elisabeth Schwarzkopf.16 mars • 1h 28
- Le violoniste Christian Ferras et le pianiste Pierre Barbizet une amitié sans faille9 sept. 2022 • 57 min
- Christian Ferras a gravé des versions d'anthologie des concertos pour violon de Tchaïkovski et Sibelius avec Karajan, et de Brahms avec Carl Schuricht. Parmi les autres trésors qu'il nous a légués, le "Prélude et Allegro de Pugnani", signé Kreisler.30 mai 2022 • 58 min
- Félix Mendelssohn était un génie précoce. Né dans une famille fortunée, il avait reçu une éduction de prince, complétée par de nombreux voyages. Sa musique pleine d'esprit et de fantaisie poétique l'a placé au rang des plus grands maîtres.11 fév. 2022 • 58 min
- “Bach est un astronome qui découvre les plus merveilleuses étoiles", avait déclaré Frédéric Chopin. Une heure avec le compositeur des compositeurs, le père de la musique, le génie du contrepoint, une heure pour sonder la richesse infinie des chefs-d'œuvre de Jean-Sébastien Bach.14 janv. 2022 • 58 min
En savoir plus
Christian Ferras commence l’étude du violon à l’âge de sept ans, avec son père Robert Ferras, lui-même ancien élève de Marcel Chailley. C’est une révélation pour le jeune garçon. Un an plus tard, il entre au Conservatoire de Nice, dans la classe de Charles Bistesi et se produit pour la première fois en soliste sur scène, accompagné d’un orchestre, en 1942. En 1945, sa famille se fixe à Paris : Christian Ferras intègre le Conservatoire où il se perfectionne auprès de René Benedetti (violon) et Joseph Calvet (musique de chambre). A seulement treize ans, il remporte le premier prix de violon pour son interprétation du Concerto de Brahms.
Dès lors, les tournées et les concours se succèdent : à 26 ans, Christian Ferras fait déjà le tour du monde. Il se produit en soliste sous la direction de grands chefs comme Karajan, Maazel, Münch en trio avec Pablo Casals et William Kempff ou encore en duo, avec le pianiste Pierre Barbizet. Sujet au trac, il est contraint d’interrompre sa carrière de soliste : c’est à cette époque qu’il se tourne vers l’enseignement et devient professeur au Conservatoire de Paris. Sept ans plus tard, en 1982, il revient sur le devant de la scène mais il est rapidement rattrapé par la dépression. Il met fin à ses jours le 14 septembre 1982 en se défenestrant de son appartement parisien.
Amoureux de la musique de chambre, Christian Ferras a consacré l’essentiel de son activité à un répertoire intimiste. Egalement attiré par la musique contemporaine, il fut l’un des interprètes marquants du Concerto à la Mémoire d’un Ange d’Alban Berg ou de la Sonate pour violon seul d’Arthur Honegger, dont il est le dédicataire.
En quelques dates
1948 : obtient une dispense d’âge pour le concours de Scheveningen et remporte le premier prix. 1954 : acquiert son premier Stradivarius, le *Président * (1721).
1960 : enregistre l’intégrale des Sonates pour violon et piano de Beethoven et reçoit le Grand Prix du Disque pour l’ensemble de ces enregistrements.
1963 : joue devant le Pape Jean XXIII au Vatican.
1965 : création de la Sonate pour violon seul de Serge Nigg à New-York.
1967 : remporte un triomphe au premier festival de Pâques de Salzbourg pour son interprétation du Concerto en mi majeur de J.S. Bach, avec la Philharmonie de Berlin sous la direction de Karajan.
Biographie de la Documentation de Radio France, décembre 2015.