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Doué d’un timbre puissant et singulier, Christophe Willem surfe sur tous les genres avec une égale aisance. Iconoclaste décomplexé, il n’obéit qu’à deux règles : prendre des risques et se faire plaisir. Un plaisir largement partagé par le public ( 2 Millions de Disques, 4 NRJ Music Awards, 1 Victoire de la Musique du Public).
Ainsi, avec sa première production «Inventaire» (en avril 2007), il nous avait offert une sorte de psychanalyse, assez peu académique. Autour du divan : des spécialistes comme Zazie, Bertrand Burgalat ou Philippe Katerine. De cette drôle de « consultation » naîtront des tubes comme « Double Je », « Jacques a dit » ou « Elu produit de l’année ». Côté prescription, on retiendra l’autodérision pratiquée à hautes doses !
On pouvait évidemment craindre le syndrome du deuxième album. Négociant le virage avec audace, Christophe livrera, en mai 2009 le bien-nommé Caféine. De l’adrénaline pure jus, gorgée d’électro-pop, à la manière anglo-saxonne. Un grand écart musical et artistique dont il avait déjà donné un avant-goût dans Nouvelle Star (cru 2006) en revisitant des succès des Bee Gees, de Dalida, de Brel, de Gloria Gaynor, sans oublier une flamboyante version de « New York, New York ».
Fidèle à une période de gestation qui tourne autour de deux ans, le temps qu’il lui faut pour « porter » ses projets, Christophe Willem annonce la naissance de « Prismophonic ». Un album qui a puisé à plusieurs sources puisque le chanteur a fait appel à de grands noms de la création tels que Steve Anderson pour la production et la réalisation, l’auteur, compositeur, interprête Zaho qui a signé la plupart des textes, l’auteur compositeur Karen Poole (qui a notamment collaboré avec Kylie Minogue et Lily Allen), le groupe Freemasons incontournable de la scène électro, Jeremy Wheatley, une pointure du mixage (Robbie Williams, Pet Shop Boys, Etienne Daho…)… et d’anciens complices comme Olivier Schultheis ou Jean-Pierre Pilot.
Abordant une trajectoire résolument pop, christophe Willem avec « Prismophonic », a l’ambition « d’embarquer le public dans un voyage au cœur d’émotions comme la joie, la tristesse, la nostalgie ou la mélancolie ».