-
-
- Le vocaliste et oudiste tunisien invite Hancock, Holland, Akinmusire, Colaiuta, Dos Santos Tenori et Marcus Miller sur son sublime nouvel album.9 fév.
- Dhafer Youssef signe ici un album à la beauté extraordinaire, un songe musical libérateur explorant avec une infinie maîtrise les frontières entre la musique traditionnelle, indienne, arabe ou classique, et le jazz.1 fév. • 0 min de lecture
- Abbey Lincoln renonce aux artifices de la beauté pour porter ses idéaux. Elle rencontre Max Roach et poursuit avec lui sa quête de respect et d’égalité. C’est une artiste sans concession, à tel point qu’il lui faudra attendre le début des années 90 pour revêtir l’habit de star qu’elle méritait tant…29 janv. • 1h 00
- Certains albums naissent presque d’un jet, dans la spontanéité du moment ou d’une session. D’autres doivent maturer, plus lentement, comme les grands crus. S’inscrire dans le temps long pour aboutir. C’est le cas de "Streets of Minarets", du chanteur et joueur de oud tunisien Dhafer Youssef.25 janv. • 54 min
- Côté Club, le rendez-vous de toute la scène française et plus si affinités reçoit Keziah Jones pour un Ep en collaboration avec Philippe Cohen-Solal ainsi Dhafer Youssef pour un album résolument hanté. Bienvenue au Club !18 janv. • 55 min
- Le oudiste, vocaliste et compositeur tunisien vient présenter en session live son album "Street of Minarets", un voyage méditatif superbe entre l'Orient et l'Occident.16 janv. • 1h 05
- Du 29 au 13 juillet, le grand festival isérois invite Mc Solar, Portico Quartet, Raphaël Imbert, Flavia Coelho, Supersonic, Angélique Kidjo, et tant d’autres.15 mars 2022
- La playlist jazz de Nathalie Piolé.28 août 2019 • 59 min
- Les concerts jazz de la semaine du 08 au 14 avril 2019 recommandés par Alex Dutilh.8 avril 2019
-
En savoir plus
Dhafer Youssef est né et a grandi en Tunisie, mais il vit en Europe depuis plus de vingt ans. Il est arrivé à Vienne à la fin des années 80 avec le projet d'étudier Bach et Beethoven. Mais, malgré une belle maîtrise du oud et une grande dextérité, l'université refuse de l'inscrire parce qu'il ne connaît pas le solfège. Qu'à cela ne tienne, le club de jazz Porgy & Bess lui offre une résidence et lui permet de rencontrer des musiciens avec lesquels il va construire son premier album "Malak". Après l'Autriche, c'est New York qui le voit arriver avec son oud sous le bras et l'inspiration en tête pour son deuxième album "Electric Sufi", puis il s'immerge dans la scène musicale norvégienne en ébullition pour ses deux albums suivants.
La suite, c'est beaucoup de concerts qui font retrouver à Dhafer Youssef la dimension acoustique du jazz. Il s'entoure du pianiste Tigran Hamasyan, de Chris Jennings à la contrebasse et de Mark Guiliana à la batterie, et fait coïncider cette formation avec sa passion pour l'oeuvre du poète Abu Nawas.
Abu Nawas, qui a vécu au VIIIe siècle, était très en avance sur son époque, affichant son homosexualité et son côté bon vivant. Même s'il n'est pas homosexuel, Dhafer Youssef se reconnait dans l'oeuvre d'Abu Nawas. Il vit avec sa foi mais ne s'interdit pas les plaisirs de la vie, dans le monde tel qu'il est.
Dhafer Youssef est parti du principe qu'on ne peut pas mentir dans le contexte acoustique. Aussi, il réunit l'énergie des musiciens de ce quartet et le bonheur de jouer ensemble pour aboutir à des compositions lyriques, spirituelles, vives et pleines d'optimisme.