Epicure

Au XVIIIe siècle, à l'heure de la philosophie des Lumières, les libertins développent une éthique du plaisir fondée sur une rationalité économique. Cette économie des plaisirs répond à différentes logiques de calcul, qui vont de l’addition à tout rompre aux mesures de restriction et d’ascèse.

Faut-il continuer à considérer la quantité de biens et services produits et consommés comme un indicateur de performance ?

Au XVIIIe siècle, à l'heure de la philosophie des Lumières, les libertins développent une éthique du plaisir fondée sur une rationalité économique. Cette économie des plaisirs répond à différentes logiques de calcul, qui vont de l’addition à tout rompre aux mesures de restriction et d’ascèse.

Les réflexions sur la transition écologique, la nécessité de baisser nos consommations d’énergie et plus généralement, nos émissions de gaz à effet de serre, nous obligent à nous interroger sur nos besoins. De quoi avons-nous vraiment besoin ?

Quand l'expérience de la maladie, corporelle, psychique, individuelle ou publique, n'est pas une expérience parmi d'autres, mais bien ce qui nous ramène à notre condition de vivant.

L’un des plus grands livres de la philosophie s’appelle - c’est bien naturel - "De la nature des choses". Lucrèce perçoit alors qu'au-delà des atomes, la nature est aussi composée de la douleur et du plaisir

On a raison de se méfier des éthiques et aussi des politiques qui se réclament de la nature. N’est-ce pas le plus souvent pour imposer une norme culturelle ou idéologique ?

Il y a des noms qui sont devenus des adjectifs de la vie commune pour décrire des attitudes dans la vie. Les épicuriens sont-ils fidèles à Épicure et sa sérénité absolue ?

"Il faut cultiver notre jardin", conseille Candide dans le célèbre conte de Voltaire. Voici une balade philosophique de l'école épicurienne du Jardin à l'expérience démocratique du jardin partagé, en passant par l'art des jardins décrit par Kant.

Comment se pratiquait la philosophie au Jardin d’Epicure ?

C’est parce que la peine et la souffrance ont pour origine les opinions creuses, qu’il faut apprendre à soigner son âme malade, apprendre à vivre le plaisir, et supporter l’idée d’être heureux. Pour cela, il va falloir repenser le plaisir, et la capacité à s’émerveiller. Épicure peut nous y aider.

Comment Michel de Montaigne aurait-il vécu et pensé la crise du covid ? Lui pour qui la santé est un bien, peut-être suprême, mais non une valeur devant régir nos sociétés, nos décisions politiques. Lui qui ne cessa de répéter que le but de la vie n’est pas de ne pas souffrir, mais de jouir!