Erik Satie
Compositeur français (Honfleur, 1866 – Paris, 1925)
-
- Ecoutons un enregistrement pionnier de l'ambient music : Music For Airports (1978), une partition zen qui prend son temps et nous invite, sans en avoir l’air, à prendre de la hauteur ainsi qu'à interroger notre écoute.2 oct. • 4 min
- En 1951, dans le troisième entretien avec Jean Cocteau que diffusait la Chaîne Nationale, on naviguait entre les dernières années de la Première Guerre mondiale et celles du début des années vingt. Cocteau y parlait de ses rencontres avec Blaise Cendrars, Erik Satie et le Groupe des Six.30 sept. • 18 min
- Il y a plus d’un siècle, Erik Satie lança une expérience musicale pour le moins surprenante et au concept révolutionnaire. Si elle fut un échec à l’époque, elle souleva néanmoins de nombreuses questions prophétiques sur le rôle de la musique en société et les mœurs d’un public romantique.15 sept.
- Nous recevons le guitariste Gabriel Bianco dans le cadre de son concert aux Concerts comme à Cézeyrieu. Nous continuons notre tour de France des Festivals avec le festival de Saint-Robert, le festival au Grès du Jazz, la Roque d'Anthéron et bien d'autres !7 août • 1h 25
- Le pianiste Jean-Joël Barbier a gravé l'intégrale de l'œuvre d’Erik Satie pour piano seul, enregistrement couronné par l'Académie du disque français.14 juin • 11 min
- Il suffit de prononcer le nom d’Erik Satie et tout de suite les sourires naissent, les visages se détendent : comme une promesse de bonheur ! On est bien, on se balance doucement au rythme des trois temps chaloupés de cette Première Gymnopédie, et puis la mélodie qui plane par-dessus...17 juill. • 12 min
- Zelda : Tears of the kingdom est un succès critique et commercial au point que des analystes estiment que ce jeu dépassera les 25 millions de vente du précedent opus "Zelda : Breathe of the wild" et sa musique qui se souvient de celle de Ravel et Satie17 mai • 4 min
- Ce matin, nous écoutons les Gymnopédies et Gnossiennes d'Erik Satie interprétées par le pianiste Denis Pascal. Ensuite, nous partirons à Venise avec le dernier enregistrement de l'ensemble Les Surprises.16 mai • 1h 29
- Le Quatuor Brodsky fête son cinquantième anniversaire avec ce disque réunissant les oeuvres de Debussy, Satie, Chostakovitch ou encore Mozart. En tout, l'album regroupe la musique de 14 compositeurs et va des sonates pour piano en passant par le ballet ou encore les poèmes symphoniques.5 mai • 10 min
- Nous terminons la semaine avec le Quatuor Brodsky qui souffle ses 50 bougies avec un enregistrement reprenant les oeuvres phares de leur répertoire. Nous écouterons aussi le jeune pianiste toulousain, Vincent Mussat ainsi que la violoncelliste Xenia Jankovic.5 mai • 1h 30
- Max Dozolme nous parle d’une oeuvre étrange. Une partition presque inquiétante, en tout cas hypnotique. Il s’agit des trois Danses de Travers, trois pièces que l’on retrouve dans le cycle des Pièces Froides publiées en 1912 et signées Erik Satie.10 avril • 5 min
En savoir plus
Erik Satie commence l’apprentissage de la musique auprès de l’organiste de Honfleur, puis entre au Conservatoire de Paris où il obtient des résultats médiocres. Ses premières mélodies sont publiées dès 1887 par son père (Gymnopédies); dès cette période, Satie est précurseur dans plusieurs domaines qui s'épanouiront bien plus tard : musique graphique (absence de barres de mesure) et conceptuelle, musique de collage**.**
Il s’installe à Montmartre et travaille comme pianiste-accompagnateur au cabaret Le Chat Noir, où il se lie avec Mallarmé, Verlaine, ou Claude Debussy. Il compose des pièces selon ses amitiés du moment : Le Fils des Etoiles pour la Rose-Croix, Uspud (ballet chrétien) avec le poète Contamine, Danses gothiques puis Vexations en rapport avec son amante Suzanne Valadon. Quelque temps après avoir formé l’Eglise Métropolitaine d’art de Jésus-Conducteur, il se consacre brusquement à l’univers du music-hall.
A 39 ans, il décide d’obtenir un diplôme à la Schola Cantorum de Vincent d’Indy, où il décroche la mention Très Bien, comme pour contredire ses détracteurs (Trois morceaux en forme de poire ). Au moment de la Guerre, il fait la connaissance de Jean Cocteau, avec qui collabore dans le cadre d’un ballet puis dans le contexte de l’éclosion du Groupe des Six (Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc, Germaine Taillefferre).
Toute sa vie, Satie s’est inscrit contre le conformisme artistique du moment (romantisme, impressionnisme, wagnérisme), en adhérant par exemple au mouvement du dadaïsme, ou en se tenant à l'écart de la vie mondaine parisienne et en méprisant ouvertement les critiques musicaux de son temps. Sa renommée de provocateur dépasse parfois le vrai rôle que sa musique, à la fois avant-gardiste et accessible et épurée, a joué au seuil du XXe siècle.
Erik Satie en 6 dates :
- 1879 : études au Conservatoire de musique.
- 1891 : en compagnie de Claude Debussy, Satie s’engage dans l’Ordre kabbalistique de la Rose-Croix, dirigé par le sâr Peladan.
- 1893 : liaison brève mais passionnée avec Suzanne Valadon (peintre).
- 1905 : inscription à la Schola Cantorum ; étude du contrepoint avec Vincent d’Indy.
- 1915 : rencontre avec Jean Cocteau ; ils sont à l’origine de la création du Groupe des Six en 1920, constitué en réaction contre le wagnérisme et l’impressionnisme.
- 1919 : rencontre avec Tristan Tzara ; découverte du dadaïsme.
Erik Satie en 6 œuvres
- 1888 : Trois Gymnopédies**,** pour piano
- 1890 : Six Gnossiennes, pour piano
- 1903 : T_rois morceaux en forme de poire_, pour piano à 4 mains
- 1914 : Sports et divertissements, 21 pièces pour piano, avec des dessins de Charles Martin
- 1917 : Parade, ballet en un acte créé à Paris (poème de Jean Cocteau, mise en scène de Pablo Picasso).
- 1918 : Socrate, œuvre pour piano - ou orchestre - et voix
- 1924 : Relâche, ballet