Fanny Clamagirand : podcasts et actualités

Fanny Clamagirand

Violoniste (1984, Paris)

En savoir plus

En savoir plus

Fanny Clamagirand Violoniste (1984, Paris) Révélation Classique Adami, couronnée aux Violin Masters de Monte-Carlo par le Prix « Prince Rainier III, la talentueuse Fanny Clamagirand collectionne les distinctions honorifiques tout en poursuivant une carrière de soliste hautement saluée par la critique.

Fanny Clamagirand passe une enfance heureuse où la musique est élue domicile, en parti du fait d’avoir une maman pianiste. De tempérament sage et disciplinée, elle aborde l’école avec plaisir et s’éveille parallèlement à la musique, très vite fascinée par les émotions que lui procurent les premiers concerts auxquels elle assiste. Elle a 8 ans lorsqu’elle suit ses premières leçons de violon au Conservatoire National de Région de Toulouse, faute de place en classe de piano. C’est par ce merveilleux hasard que le violon s’impose à elle, telle une évidence. Assez vite, les premiers abords de cet enseignement lui révèle le goût d’apprendre et déjà le façonnement d’un caractère de plus en plus exigent se fait savoir. Plongée dans le répertoire de son instrument, Fanny Clamagirand se prend de passion et se révèle à elle-même. Sa professeure, Larissa Kolos, dira d’elle qu’elle possède des facilités naturelles. Pour l’encourager, elle la pousse à ses premières scènes ainsi qu’à ses premiers concours internationaux. C’est ainsi qu’à 11 ans, elle apparait pour la première fois aux côtés de l’Orchestre de Minsk dans le Concerto n°2 de Wieniawski. La même année, elle remporte le Premier Prix Louis Spohr, à Weimar. Forte de ses premiers succès, l’adolescente, désireuse de se nourrir d’autres enseignements, intègre à 16 ans le cycle de perfectionnement au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Jean-Jacques Kantorow. C’est cette année-là qu’elle remporte le fameux Prix Spécial Yehudi Menuhin. Par ailleurs, au cours de différentes Master-Classes données à l’étranger, elle suit également les conseils de grandes figures internationales dont Itzhak Rashkovsky, Pavel Vernikov, Oleksander Semchuk, Vadim Repin, Zakhar Bron, Ida Haendel, Shlomo Mintz. La vie musicale de Fanny Clamagirand s’intensifie aussi par le biais de rencontres heureuses et déterminantes avec Anne-Sophie Mutter et Vladimir Spivakov, lesquels vont lui apporter leur soutien.

De dates en dates, Fanny Clamagirand se fraye un chemin vers un public vite conquis. A l’affiche, on la retrouve rayonner aux côtés d’artistes comme Gidon Kremer, Eric Lesage, Alain Altinoglu, Adam Laloum, Khatia Buniatishvili, Marc Coppey, Gary Hoffman, Xavier Phillips, Ken-David Masur, Pietari Inkinen, Antoine Tamestit, Lise Berthaud, Lise de La Salle, Jean-Frédéric Neuburger, Igor Tchetuev, Nicholas Angelich, le Quatuor Ysaÿe, et bien d’autres. En Europe comme au-delà, elle investit les plus hauts lieux, dont les Wigmore et Royal Festival Halls de Londres, le Victoria Hall de Genève, le Konzerthaus de Berlin, le Smetana Hall de Prague, l’Académie Santa Cecilia de Rome, le Teatro Municipal de Rio de Janeiro, l’Opéra de Monte-Carlo, et joue lors de festivals dont ceux de Verbier, de Lucerne, de Montpellier Radio France… Fanny Clamagirand se retrouve également programmée aux Folles Journées de Nantes, aux Serres d’Auteuil, aux Flâneries Musicales de Reims, au Menuhin Festival de Gstaad, mais aussi en Irlande, en Israël, au Japon, aux Etats-Unis…
Par ailleurs, Fanny Clamagirand se voit, en France comme à l’étranger, sollicitée par la radio ou la télévision. En effet, elle se retrouve invitée sur différents plateaux de studios d’enregistrement, ce qui l’amène à la faire connaître toujours davantage et la range parmi la nouvelle génération d’interprètes mise en lumière par les médias. Ainsi a-t-elle participé aux émissions : « Tribunes des Jeunes Musiciens «  de la Radio Suisse Romande, « Un Mardi Idéal » par Arièle Butaux (France Musique), « La Cour des Grands » par Gaëlle Le Gallic (France Musique), « Plaisirs d’Amour » par Frédéric Lodéon (France Musique), « Le Parti d’en Jouer » par Edouard Fouré Caul-Futy (France Musique), « Musique pour tous » par Olivier Bellamy (Radio Classique), « Le Journal du Classique » par Laure Mézan (Radio Classique), « In Tune » de la BBC radio 3, « Toute la Musique qu’ils aiment » avec Alain Duault (France 3), « La Boite à Musique » avec Jean-François Zygel (France 3), etc. En 2012, elle participe également à l’émission des « Stars de Demain » multi-diffusée sur Arte, présentée par Rolando Vilazon.

La discographie de Fanny Clamagirand comprend des enregistrements qui tous ont reçus d’excellentes critiques et distinctions (CHOC Classica, « Choix France Musique », Talents Fnac...). Son tout premier disque, gravé chez Nascor en 2007, la révèle à ses nouveaux auditeurs dans une intégrale très remarquée des sonates d’ Eugène Ysaÿe, si remarquée qu’elle les réinterprètera en direct trois années plus tard lors du spectacle intitulé « Obsession » du danseur et chorégraphe japonais Saburo Teshigawara. Fière de ce premier succès, Fanny Clamagirand n’aura de cesse de poursuivre sur ses lancées. Ainsi, de Beethoven à Edith Canat de Chizy en passant par Camille Saint-Saëns, le répertoire qu’interprète la violoniste est abordé avec brio, singularité, et sensibilité. Les débuts de sa carrière lui ont accordé les meilleurs auspices par la remise de prix des plus prestigieux, citons parmi ces récompenses le 1er prix Louis Spohr (1995), le 5ème Prix Henryk Wieniawski (1997), le Prix Spécial Yehudi Menuhin (2000), le Prix Emily Anderson de la Royal Philharmonic Society (2004), le 1er Prix du Concours Fritz Kreisler de Vienne (2005), la nomination « Révélation Classique Adami 2006 », le Prix unique « Prince Rainier III » aux Masters de violon de Monte Carlo (2007).
Fanny Clamagirand joue sur un violon de Matteo Goffriller fabriqué à Venise aux alentours de 1700.

Fanny Clamagirand en 6 dates :

  • 1995 : Premier Prix Louis Spohr, Weimar
  • 2000 : Prix Spécial Yehudi Menuhin
  • 2005 : Premier Prix Fritz Kreisler avec le Concerto pour violon de Sibelius, Vienne
  • 2007 : Sortie de son premier CD acclamé par la presse, intégrale des Sonates pour violon seul d’Ysaye (Nascor)
  • 2007 : Prix unique « Prince Rainer III » aux Masters de violon de Monte Carlo avec le Concerto pour violon de Sibelius
  • 2019 : Prix des Arts de l’Académie d’Occitanie

Fanny Clamagirand en 6 enregistrements :

  • 2007 : Eugène Ysaye : Sonates pour violon seul Opus 27 ; Nascor
  • 2010 : Saint-Saëns : Concertos pour violon ; Sinfonia Finlandia Jyväskylä, Patrick Gallois ; Naxos
  • 2013 : Saint-Saëns : Sonate pour violon n°1 – Berceuse / Triptyque ; Vanya Cohan, piano ; Naxos
  • 2013 : Saint-Saëns : Sonate pour violon n°2 – Suite en ré mineur / Le Cygne ; Vanya Cohan, piano ; Naxos
  • 2019 : Visio, Edith Canat de Chizy : « Missing » Concerto pour violon et orchestre ; Orchestre National de France, John Storgards ; Solstice
  • 2020 : Beethoven : Concerto pour violon et orchestre en ré majeur op. 61, Peteris Vasks « Tala gaisma » Concerto pour violon et orchestre à cordes ; English Chamber Orchestra, Ken David Masur ; Mirare

Site officiel

Biographie de la Documentation Musicale de Radio France, Novembre 2020