Francis Poulenc
Compositeur français
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- Le pianiste Emmanuel Despax fait paraitre un nouvel enregistrement dédié à la nuit et au rêve mais également à son grand-père, le poète Jacques Charpentreau qui avait pour habitude de s'inspirer de la nuit. C'est notre disque du jour !4 sept. • 20 min
- Nous ouvrons la semaine avec le dernier enregistrement du pianiste Emmanuel Despax qui le dédie au rêve et à la nuit ainsi qu'à son grand-père poète. Nous écouterons également la Passion selon Saint-Jean de Bach interprétée par Gli Angeli Genève ou encore la musique de Mozart. En pistes !4 sept. • 1h 27
- Pour le premier de nos rendez-vous badins de la saison, un scoop ! Le point d'orgue, une des personnalités les plus complexes et les plus secrètes du paysage musical, s’allonge enfin sur le divan et se livre : désirs inassouvis, névroses, transferts, troubles de la personnalité, rêves fous…3 sept. • 17 min
- En 1950, l'émission "Le fil d'Ariane" intitulée "Apollinaire vivant" proposait une double thématique : celle liée à la poésie d'Apollinaire et celle liée à la musique qu'il avait inspirée à Francis Poulenc. Au programme des lectures de poésies, des éléments biographiques et de la musique.3 sept. • 26 min
- "Apollinaire et ses musiciens", est un magnifique hommage musical au poète, avec une sélection qui montre l’étendue du talent et de la diversité de ses écrits. Produite par Raymond Barthes, avec la soprano Anne Laloe et le ténor René Sorya, l'émission a été enregistrée en 1948.2 sept. • 30 min
- Pierre Chalmeau et Teddy Gauliat-Pitois pour les Opéra Promenade seront nos invités. Et pour continuer notre tournée des festivals : le festival de la Chaise-Dieu, Moritzburg Festival, Festival Musique Rive-Gauche, Musique en Vivarais Lignon, et d'autres !14 août • 1h 27
- Aujourd'hui, une émission 100% musique française, avec à l'affiche Poulenc, Fauré, Lalo, Charlotte Sohy, Debussy et bien d'autres !4 août • 58 min
- 7e et ultime étape de notre Saga Poulenc, la plus intime d'entre toutes : la mélodie. Occasion d’évoquer la passion du Poulenc pour la poésie, et notamment son amour absolu pour l’œuvre d’Apollinaire, dont il dévore tous les vers ; mais aussi son cher collaborateur et ami, le baryton Pierre Bernac.13 août • 1h 28
- Voici un 3e volet consacré au domaine lyrique, pas le moindre d’entre tous dans l’œuvre de Poulenc. Et pour cause, on compte 28 œuvres dramatiques recouvrant la quasi-totalité de la période créatrice du compositeur. Allant de 2 minutes à plus de 2h pour "Dialogues des Carmélites" !9 août • 1h 28
- Dans ce 5ème volet, nous nous tournons vers la musique de chambre. Voici un domaine où Poulenc continue à faire tomber une à une les frontières entre musique dite "sérieuse" et "divertissement". Dans son catalogue, n'y cherchez pas les grands genres établis de musique de chambre : ils sont absents !11 août • 1h 28
- Les enregistrements sont là pour nous le rappeler : Poulenc fut aussi un grand pianiste, notamment formé par Ricardo Viñes, cet "étrange hidalgo aux grandes moustaches”. Le piano est également un outil pour le compositeur qui, comme il le dit lui-même, a "besoin d'entendre ce qu’il a imaginé.”10 août • 1h 28
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Auteur de près de 200 mélodies, il s’illustre aussi dans d’autres genres (opéra, musique d e chambre, œuvres pour piano, un opus important de musique sacrée ), et laisse des écrits qui témoignent de l’attachement qu’il porte à la langue.
Poulenc découvre le piano grâce à sa mère, qui lui parle des classiques, et grâce au pianiste Ricardo Viñes, son mentor spirituel, qui l’initie à la musique de son temps (Claude Debussy, Eric Satie, Manuel de Falla …). Viñes lui permet de s’introduire dans les cercles artistiques du moment, où il fréquente par exemple Jean Cocteau et Max Jacob. C’est notamment la découverte d’Igor Stravinski qui sera déterminante pour sa carrière de compositeur_._
Au tout début de sa carrière, Poulenc prend part à la création du Groupe des Six (en référence au Groupe des Cinq russes), composé d’Arthur Honegger, Darius Milhaud, Georges Auric, Louis Durey et Germaine Tailleferre : ces compositeurs s’assemblent pour réagir contre le romantisme, le wagnérisme, et dans une moindre mesure, l’impressionnisme. Même s’il reste autodidacte en grande partie, Poulenc étudie la composition avec Charles Koechlin dans les années 1920, et découvre le style de Gabriel Fauré dont Koechlin était l’élève. Entre commandes et inspirations plus personnelles, Poulenc crée aléatoirement ballets, parfois non dénués d’humour (Les Animaux modèles, 1942), œuvres religieuses (Messe en sol majeur, 1937) ou œuvres instrumentales (Concert champêtre pour la claveciniste Wanda Landowska (1928), Sinfonietta, 1947). Il reste très attaché à la voix qu’il met en avant dans ses nombreuses mélodies mais aussi dans des opéras, comme Les Dialogues des Carmélites (1957) ou La Voix humaine (1958).
Poulenc fait alterner dans ses pièces un grand sérieux, qui semble aller de pair avec sa foi profonde, et un sens prononcé de l’amusement et de la fantaisie. La diversité de ses créations souligne un style assuré et inspiré, qui rend compte de l’éclectisme esthétique dans le traitement de l’orchestre et de la voix, tout en restant bien ancré dans la tonalité/modalité_._
Poulenc en six dates :
• 1915-17 : rencontre Guillaume Apollinaire, Paul Eluard, André Breton, Louis Aragon, André Gide
• 1917 : Poulenc s’illustre dans un concert de musique qualifiée d’avant-gardiste au théâtre du Vieux-Colombier. On trouve notamment au programme sa Rapsodie nègre, œuvre vocale pour baryton et petit ensemble instrumental ; c’est une réussite.
• 1921 :création des Mariés de la Tour Eiffel, première œuvre d’importance du Groupe des Six, ballet collectif sur un livret de Cocteau.
• 1926 : rencontre avec Pierre Bernac, baryton qui devient rapidement son interprète fétiche. Il interprète les Chansons gaillardes de Poulenc cette année-là.
• 1935 : pèlerinage à Rocamadour suite au décès de plusieurs de ses amis ; Poulenc se rapproche à nouveau de la foi catholique alors qu’il s’en était éloigné.
• 1948 : Poulenc donne son premier récital aux Etats-Unis, en compagnie de Pierre Bernac ; il fait la connaissance de la soprano Leontyne Price et du compositeur Samuel Barber (dont Poulenc créera en 1952 les Mélodies passagères, à Paris).
Poulenc en six œuvres :
• 1918 : Le Bestiaire ou Cortège d’Orphée, recueil de mélodies sur des poèmes d’Apollinaire (issus du recueil éponyme).
•1932: Concerto pour deux pianos en ré mineur, commande de la princesse Edmond de Polignac ; inspiration issue d’un spectacle de gamelan (ensemble instrumental traditionnel de Java). Influence du Concerto en sol de Maurice Ravel et du Concerto pour piano n°21 de Mozart.
• 1945 : Figure humaine, cantate pour chœur mixte composée pendant la guerre (1943) ; hymne à la Liberté considéré comme un chef-d’œuvre dès sa création.
• 1947 : Les Mamelles de Tirésias, opéra-bouffe en deux actes et un prologue, adaptation de la pièce d’Apollinaire, créé à l’Opéra-Comique
•1949 : Sonate pour violoncelle et piano, création à la salle Gaveau.
• 1958 : La Voix humaine, tragédie lyrique d’après Jean Cocteau, créée à l’Opéra-Comique par sa cantatrice fétiche Denise Duval. Long monologue faisant appel aux talents d’actrice de la soprano.