François-Xavier Szymczak

Disciple de Ravel, puis assistant d’Inghelbrecht à la radio, Manuel Rosenthal songe d’abord à une carrière de compositeur avant de se former à la direction d’orchestre « sur le tas ».

Si le chef japonais Yutaka Sado donna un véritable renouveau à l’orchestre, son nouveau directeur musical Adrien Perruchon doit relever de nouveaux défis...

A la baguette de l'Orchestre Lamoureux aujourd'hui : Igor Stravinsky, Charles Munch, Jean Fournet, André Jolivet, Pablo Casals, Antal Dorati. Sans oublier des solistes de légende, Magda Tagliaferro, David Oïstrakh, Jean-Pierre Rampal, et même Jacques Brel en récitant de Pierre et le loup !

Son mandat de cinq années ne fut pas le plus long, mais Igor Markevitch a incontestablement marqué un âge d’or dans l’histoire des Concerts Lamoureux.

La création d’œuvres contemporaines se poursuit avec le Concerto en sol de Ravel, mais l’orchestre doit traverser tant bien que mal les années d’occupation…

La Valse de Ravel, La Mer de Debussy, la Pavane de Fauré, L’Apprenti Sorcier de Dukas, España de Chabrier… La liste des tubes créés par l’orchestre des Concerts Lamoureux à ses débuts est saisissante !

Elle est une enfant de Bohème qui ne connaît qu’une seule loi : le beau chant. Nous écoutons Magdalena Kožená dans le répertoire français, de Rameau à Duruflé, en passant par la Pelléas de Debussy ou la Carmen de Bizet.

Nous retrouvons la pianiste dans ses bien-aimés Mozart et Chopin, mais aussi avec la plus inattendue Fantaisie de Fauré ou le Concerto de Carlos Surinach.

Sa mère et sa tante furent élèves d’Enrique Granados, dont Alicia de Larrocha interprète à merveille les Goyescas.

La reine espagnole du piano ne fut pas seulement une spécialiste de Falla, Granados et Albéniz, mais aussi une remarquable interprète de Mozart, Chopin ou Maurice Ravel.

Dix ans après sa disparition, nous revenons sur quelques œuvres marquantes de Henri Dutilleux, véritable magicien des sons.

Ce tour d’horizon de quelques cloches musicales se termine avec Big Ben qui retentit dans le Carillon de Westminster de Louis Vierne, ou les cloches du matin qui concluent L’Amour sorcier de Manuel de Falla.