Georges Eugène Haussmann

De la misère des années de jeunesse passées rive gauche à l’embourgeoisement de la rive droite, Zola connaît bien Paris. Dans le cycle des Rougon-Macquart, plus de la moitié des romans situent leur action dans la capitale, dont Zola analyse, dépeint et sonde chaque quartier en naturaliste.

Au début du Second Empire, Haussmann est nommé à la Préfecture de Paris. Il entreprend alors les “grands travaux” de percées de la ville, qui, en moins de vingt ans, transforment le visage de Paris ainsi que le peuplement et la répartition des classes dans l’espace urbain...

Au XIXe siècle, Paris connaît de nombreuses mutations au gré des changements de régime, de l'essor de l'industrialisation, de la croissance démographique et des élans révolutionnaires. La capitale atteint, dans ce siècle mouvant, l'acmé de son influence politique, culturelle et symbolique.

Plongée dans la capitale mondiale des arts et du progrès technique d'alors, où la refonte de la ville par Haussmann s'accompagne d'un développement des théâtres, des cabarets, et de la naissance de l'opérette. (rediffusion)

Personnage archétypal du Second Empire, Le Baron Haussman est un homme à mi chemin entre Balzac et Zola. Bourreau de travail, dévoré d'ambition, il gravit les échelons du corps préfectoral qui s'inventait alors pour décrocher la mission la plus extraordinaire du siècle : la transformation de Paris.

Ils ont fait cruellement défaut aux citadins par ces temps d'épidémie, mais vont rouvrir leurs portes ce week-end. Dans les villes françaises, les espaces verts n'ont vu le jour qu'au XIXe siècle, sur l'impulsion de Napoléon III. On retrace ici leur histoire, très liée à celle des classes sociales.

A l'occasion de la Nuit des idées, nous nous demandons avec Umberto Napolitano si le Paris haussmannien peut représenter un modèle pour la ville de demain.

Avec Jean-Michel Leniaud, nous faisons un pas de côté pour nous intéresser à deux architectes qui ont également marqué le Second Empire : Charles Garnier, auteur de l’opéra de Paris, et Gabriel Davioud, à qui l’on doit notamment le théâtre du Châtelet.

Nicolas Chaudun interroge avec nous le mythe de l'homme providentiel : Haussmann a-t-il été un urbaniste ou un chef d’orchestre ? Faut-il parler de l’œuvre d’un homme ou d’une œuvre collective ?

Préfet de la Seine de 1853 à 1870, le baron Georges Eugène Haussmann a radicalement transformé le visage de Paris. Retour sur la vie de l’urbaniste du Second Empire.

Certains s'occupent de la ville, de son bâti ; d'autres s'occupent de la cité, c'est-à-dire de la manière d'habiter la ville. Rares sont ceux qui tentent de tenir les deux bouts : c'est le cas du sociologue Richard Sennett lorsqu'il appelle de ses vœux l'avènement d'un citoyen compétent.

Plongée dans la capitale mondiale des arts et du progrès technique d'alors, où la refonte de la ville par Haussmann s'accompagne d'un développement des théâtres, des cabarets, et de la naissance de l'opérette.