Gilles Jacob : podcasts et actualités

Gilles Jacob

Critique de cinéma, réalisateur, essayiste, ancien Président du festival de Cannes.

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Gilles Jacob Critique de cinéma, réalisateur, essayiste, ancien Président du festival de Cannes. Surnommé "Citizen Gilles", il est indissociable du Festival de Cannes dont il est élu délégué général en 1977, et Président de 2001 à 2014.

Gilles Jacob est né le 22 juin 1930 à Paris. Il fait ses études au lycée Louis-le-Grand, en même temps que Claude Chabrol et fréquente assidument la Cinémathèque française. En 1949 il crée la revue de cinéma Raccords . En 1964 il publie Le Cinéma moderne et assiste à son premier festival de Cannes. Il devient critique de cinéma pour Cinéma 64 puis pour Les Nouvelles littéraires et ensuite à L'Express . Il doit démissionner en 1975 pour sa critique sévère d’Histoire d'O , un film soutenu par Jean-Jacques Servan-Schreiber.**** En 1976, Gilles Jacob présente et coproduit avec François-Régis Bastide l'émission télévisée Le Masque et la Plume sur FR3.

En 1977, nommé délégué général du Festival de Cannes, Gilles Jacob est chargé de visionner des milliers de films et de valider la sélection officielle. Sans se soucier des risques diplomatiques, il diffuse en 1978, L'Homme de marbre , d’Andrzej Wajda, censuré en Pologne. En 1979 il présente Apocalypse Now , Le Tambour , Hair , Prova d'orchestra et Le Grand Embouteillage . Il crée le prix de la Caméra d'or, qui récompense un premier film, et la section Un certain regard , qui présente une sélection alternative. Gilles Jacob a fait bâtir un nouveau palais des festivals surnommé « le bunker » et a développé la présence des médias et donné au festival une renommée mondiale. En 2001, il est élu président du festival de Cannes . Gilles Jacob préside le prix Louis Delluc, siège aux conseils d'administration de la Sept Cinéma et de la Bifi .Documentariste, Gilles Jacob, a réalisé ou produit un grand nombre de films sur l'histoire du festival de Cannes et des portraits d’actrices comme Jeanne Moreau ou Anna Magnani. Au cinéma, Gilles Jacob joue son rôle dans Grosse Fatigue de Michel Blanc (1994) et dans Femme fatale de Brian de Palma (2002). Serge Le Peron a réalisé son portrait en 2010 : Gilles Jacob, l'arpenteur de la Croisette. Figure incontournable du Festival de Cannes, Gilles Jacob publie en 2013 un recueil de souvenirs du festival intitulé "Les pas perdus". Il se retire le 25 mai 2015, au terme de la 67e édition du Festival de Cannes.

Bibliographie (sélection) :

  • 1964 : Le Cinéma moderne , essai, Serdoc
  • 1969 : Un jour, une mouette , roman, Grasset
  • 1988 : Correspondance de François Truffaut avec Claude de Givray, 5 Continents
  • 1992 : Les Visiteurs de Cannes , Hatier
  • 1997 : Une histoire du cinéma moderne , Ramsay
  • 2007 : Ballaciner , essai, avec Jean-Marie Le Clézio
  • 2009 : La vie passera comme un rêve souvenirs, Robert Laffont
  • 2010 : Livre d'or, photos, Le Seuil
  • 2013 : Les pas perdus , Flammarion
  • 2015 : Le festival n'aura pas lieu, Grasset
  • 2018 : Dictionnaire amoureux du festival de Cannes, Plon
  • 2020 : L'Echelle des Jacob, Grasset

Filmographie (sélection) :

  • 1987 : Le Cinéma dans les yeux (documentaire, à l'occasion du 40e anniversaire du festival)
  • 1989 : Liberté
  • 2002 : Histoires de festival
  • 2003 : Les Marches, etc.
  • 2003 : Daniel et Maurice, portrait de groupe avec palme : hommage à Maurice Pialat et Daniel Toscan du Plantier
  • 2003 : Pour l'amour de Jeanne : hommage à Jeanne Moreau
  • 2004 : Épreuves d'artistes , court-métrage, portrait d'une trentaine d'acteurs et de réalisateurs
  • 2007 : Anna Magnani, lupa romana , consacré à Anna Magnani
  • 2008 : Retour à Tullins-Fures
  • 2007 : 28 Préludes pour le 50e anniversaire de Cannes
  • 2009 : Femmes au miroir , commande du festival de Rome
  • 2010 : Ni vu, ni connu, ou comment j'ai photographié Tim Burton sans qu'il s'en aperçoive

site du festival de Cannes

Photo © Plyd

Biographie de la Documentation de Radio-France, mai 2012