Giuseppe Verdi
Compositeur italien de la période romantique (Busseto 1813 – Milan 1901)
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- Semaine spéciale "l'automne de Maria Callas", qui débute avec l'opéra Aïda de Giuseppe Verdi par Maria Callas, Richard Tucker et l'Orchestre du Théâtre de La Scala de Milan dirigé par Tullio Serafin.Aujourd'hui • 18 min
- Accompagné par l'Orchestre de chambre de Bâle, le violoniste Dmitry Smirnov nous invite au voyage en interprétant les oeuvres de Lalo, Saint-Saëns, Duparc et Mussorgsky. Nous écouterons également Rameau, Schubert ou encore Liszt.22 sept. • 1h 28
- La jalousie du Maure Otello, manipulé par Iago, perdra Desdémone. Pour incarner ce trio au Festival d’Aix: Arsen Soghomonyan remarquable dans le rôle-titre, Ludovic Tézier, perfide s'il en est et Maria Agresta, lumineuse. Direction Michele Mariotti.16 sept. • 2h 58
- De la musique baroque aux reprises de David Bowie, vos suggestions musicales nous invitent à parcourir un large spectre musical. Après quelques notes du nouveau disque du ténor Jonas Kaufmann, nous réviserons ensemble l'intrigue d'Otello pour préparer nos oreilles à "Samedi à l'opéra".16 sept. • 1h 58
- Daniele Gatti retrouve « le National » pour diriger le Requiem de Verdi, avec Eleonora Buratto, Marie-Nicole Lemieux, Michael Spyres et Riccardo Zanellato. Concert enregistré le 5 février 2022 au Théâtre des Champs-Elysées, Paris4 fév. 2022
- Joan Sutherland devient célèbre en 1959 avec Lucia di Lammermoor, déployant dans la « scène de la folie », la magnificence d’une voix riche et colorée. Norma est son rôle préféré, avec Violetta (La Traviata) et Adriana Lecouvreur.14 sept. • 59 min
- Lionel Esparza recevait la mezzo-soprano américaine Grace Bumbry à l'occasion de son retour sur scène au Théâtre du Châtelet à Paris, dans l'opéra de Scott Joplin "Treemonisha".14 sept. • 59 min
- Le tout premier récital de la cantatrice Grace Bumbry en exclusivité dans les studios de la radiotélévision française pour l'émission de Guy Erismann, "Le Livre d'or".13 sept. • 59 min
- Première partie de l'entretien que la soprano espagnole Montserrat Caballé avait accordé à Gaëlle Le Gallic en 2003. "La Superba", comme elle fut si justement surnommée, nous parle de son enfance, et de ses premiers pas de musicienne et de chanteuse.28 août • 59 min
- Retour au Festival de Salzbourg pour refermer la grille d'été de France Musique - et retour traditionnel à Salzbourg de Riccardo Muti à la tête de l'orchestre Philharmonique de Vienne. La 7ème Symphonie de Bruckner est à l'affiche !27 août • 2h 58
- La musique naît du silence et invite l’auditeur à garder le silence pour écouter. Des pages mystérieuses de Federico Mompou aux dernières œuvres de Fauré. La musique creuse le silence, elle est le Fruit du silence selon l’incroyable partition de Peteris Vasks.21 août • 58 min
- Verdi traverse toute la carrière de Callas : de ses 24 ans, âge où elle incarne son 1er rôle verdien, jusqu'après ses adieux à la scène, interprétant encore en studio certains de ses rôles. Des rôles exigeants mais incarnés magistralement par celle dont la devise était "je travaille, donc je suis".18 août • 1h 28
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Musicien anti-doctrinaire n’ayant laissé aucun écrit théorique, à la différence de son contemporain Wagner, Verdi s’inscrit à la suite de Rossini, Bellini et Donizetti, et constitue le lien entre le mélodrame du début du siècle et le drame musical que symbolise l’œuvre de Wagner.
L’évolution que Verdi impulse n’est pas lisible dans la progression de son œuvre, mais plutôt dans les principes qui se dégagent de ses compositions au fur et à mesure, comme l’importance de la théâtralité du sujet et de la mélodie.
Verdi étudie au conservatoire de Milan grâce à son protecteur Barezzi, qui découvre le talent du jeune musicien alors qu’il remplace son instituteur à l’orgue du village. Verdi travaille sur les œuvres des grands maîtres allemands aussi bien qu’italiens. Il présente avec succès son premier opéra en 1838, Oberto. Mais ce n’est rien comparé au triomphe de Nabucco, dont le chœur « Va pensiero » devient l’hymne symbolisant la résistance de l’Italie à la domination autrichienne.
Le succès est à nouveau au rendez-vous pour ses opéras suivants, Les Lombards (1843) et surtout Macbeth (1847), dans lequel il perfectionne l’orchestration. Le travail psychologique qui y est esquissé domine tout à fait dans la « trilogie », Rigoletto (expression des émotions contradictoires), Le Trouvère (trio amoureux) et La Traviata (souplesse du langage). Les créations se poursuivent, notamment à Paris ; Verdi est confronté à de nombreuses commandes, mais mène entre-temps une carrière politique en tant que député (1861-65).
La fin de sa production est marquée par deux œuvres particulières : Otello, opéra foisonnant de nouvelles formules musicales, et Falstaff, seule grande comédie lyrique de Verdi. Dans un dernier éclat de rire, Verdi transmet à un public devenu complice une œuvre enlevée et fidèle à son amour de la voix.
Verdi en six dates
- 1836 : Verdi est nommé maître de chapelle à Busseto, ce qui lui assure une situation stable.
- 1843-47 : nombreuses allusions à la situation politique en Italie dans ses opéras, par exemple dans I Lombardi, « Les Lombards », dont les chœurs deviennent des éléments du répertoire patriotique.
- 1845 : Verdi quitte la Scala et fait produire ses œuvres dans d’autres théâtres ; il rompt tout lien avec le directeur de la Scala, Merelli, qui l’a longtemps exploité.
- 1855 : commande française pour l’Exposition universelle de Paris, qui est à ce moment-là capitale artistique du monde ; Verdi compose Les Vêpres siciliennes.
- 1869 : reprise de La force du destin à la Scala de Milan, alors que Verdi a été absent de ce théâtre pendant plus de vingt ans.
- 1899 : deux ans avant sa mort, Verdi crée la Maison de retraite des musiciens à Milan.
Verdi en six œuvres
- 1842 : Nabucco, drame lyrique en 4 parties ; marque la reconnaissance de Verdi en Italie, et le début de sa popularité.
- 1847 : Macbeth, mélodrame en 4 actes, livret de Piave d’après Shakespeare.
- 1851-53 : Rigoletto (mélodrame en 3 actes), Le Trouvère (drame en 4 parties), La Traviata (mélodrame en 3 actes), appelés la trilogie ; opéras qui imposent Verdi en Europe.
- 1871 : Aïda, opéra en 4 actes.
- 1874 : Messa da requiem, œuvre sacrée pour solistes, double chœur et orchestre.
- 1893 : Falstaff, comédie lyrique en 3 actes.