Gyorgy Ligeti
Compositeur autrichien d’origine hongroise (1923-2006)
-
- Vous nous avez demandé de réécouter Karel Ančerl. Quelques nouveautés discographiques avec Magany de Ligeti par le Chœur Zene, Bruckner par Jarvi. Des idées sorties pour votre week-end. En disque de légende : Le double concerto de Brahms par George Szell, David Oistrakh et Mstislav Rostropovitch.22 sept. • 1h 33
- La nouvelle saison musicale de la Maison de la Radio et de la Musique s'ouvre ce 14 septembre pour une année qui sera marquée par les 90 ans de l'Orchestre National sous la direction de Cristian Măcelaru. Rencontre avec Michel Orier, directeur de la musique et de la création à Radio France.14 sept. • 29 min
- Cent ans après sa naissance, György Ligeti reste l’un de ces compositeurs qui ont redonné à la musique le goût du lyrisme et de la parodie. Avec lui, comme le prouvent les deux œuvres au programme de ce concert, le plaisir et le chant ne sont plus interdits.24 juill. • 2h 28
- L’Orchestre national du Capitole de Toulouse sous la direction de Petr Popelka interprète Lontano, l’une des pages les plus célèbres de Ligeti, la 6ème Symphonie de Dvořák, et avec Alena Baeva en soliste, le 1er Concerto pour violon de Bartók.18 juill. • 2h 28
- Dans l'Encore ! de l'Agenda de l'été d'aujourd'hui : Musique, Architecture et Illusion, ou quand la Musique joue avec l'Espace !18 juill. • 28 min
- Un Encore ! qui remets sous les projecteurs les travailleurs de l'ombre. Au programme l'influence des textes de Ludovico Zacconi et de Marin Mersenne sur des œuvres italiennes, de la Renaissance au Romantisme.6 juill. • 29 min
- La musique révolutionnaire de György Ligeti contribue à l’impact visuel et sonore des films de Stanley Kubrick, mais elle sera également à l’origine d’une polémique entre les deux créateurs. Retour sur une collaboration marquante qui commence mal mais qui finit bien.2 juin
- Le chef tchèque Jakub Hruša dirige l'Orchestre Philharmonique de Radio France aux côtés de la soprano Kateřina Kněžíková, du ténor Nicky Spence et du Choeur de Radio France dirigé par Irène Kudela et Roland Hayrabedian, dans un programme mêlant György Ligeti, Leoš Janáček et Witold Lutosławski.1 juin • Indisponible
- Au micro de la compositrice Michèle Reverdy, György Ligeti évoque son parcours musical et personnel, de ses débuts à la composition de son Requiem...29 mai • 59 min
- Karol Beffa, Bertrand Boissard et Negar Haeri élisent la version de référence des Études de György Ligeti.28 mai • 1h 58
- C’est le week-end, Relax vous propose quelques idées de sorties : concerts, salon et festival. Disque de légende : Le grand macabre de Ligetti.26 mai • 1h 58
- Une chronique à la découverte de Métanuits, le nouvel album du pianiste Robert Negro et du saxophoniste Emile Parisien. Les deux musiciens rendent hommage à György Ligeti en s'appropriant une oeuvre qu'ils affectionnent : le Quatuor n°1 "Métamorphoses nocturnes".26 mai • 4 min
En savoir plus
Malgré la réticence de son père qui le destinait à une carrière scientifique, György Ligeti étudie le piano tout en commençant à composer pour cet instrument. L’année 1933 marque le début des problèmes d’origine ethniques entre Roumains et Hongrois, associé à la montée de l’antisémitisme. De 1941 à 1943 il étudie la composition, l’orgue et le violoncelle au conservatoire de Cluj. Il poursuit ses études de composition de 1945 à 1949 avec **Sandor Veress _* et *_Ferenc Farkas _* à l’Académie de musique de Budapest, où il enseignera par la suite. Pendant cette période hongroise, ses œuvres témoignent d’une réelle influence des musiques de *_Bartok *et de* Kodaly**.
Après les émeutes de 1956, Ligeti quitte la Hongrie, s’installe en Allemagne et rencontre Karlheinz Stockhausen au studio de musique électronique de la radio de Cologne. Conscient de son isolement et de son ignorance de ce nouveau monde musical, il cherche à développer son propre style. En effet, les pièces pour orchestre de cette période – Apparitions ou Atmosphères – montrent un nouveau style caractérisé notamment par une polyphonie très dense qu’il qualifiera de micropolyphonie. Dans ces années 60, György Ligeti participe aux cours d’été à Darmstadt et il enseigne aussi comme professeur invité à Stockholm.
Installé à Vienne, son écriture évolue dans les années 70 vers plus de mélodie et de transparence, comme on peut le constater dans son opéra Le Grand Macabre. Influencé par les polyphonies du XIVème siècle et par des musiques ethniques, il développe une technique de composition à la polyrythmie complexe, comme dans son Concerto pour piano * ou sa *Sonate pour alto solo.
La musique de Ligeti se prête à une écoute globale plutôt qu’analytique ; il provoque des soulèvements sonores étonnants qui alternent avec des masses d’accords statiques et des couleurs aux dynamiques variées. Sa musique est, dit-il « une surface de timbres ».
György Ligeti en 6 dates 1950 : professeur de composition, de contrepoint et d’harmonie à l’Académie Franz-Liszt de Budapest
1957 : travaille à la Westdeutscher Rundfunk à Cologne
1967 : obtient la nationalité autrichienne
1973 : enseigne la composition à la Musikhochschule de Hambourg jusqu’en 1989
1985 : Prix Arthur Honegger décerné par la Fondation de France
1991 : fait commandeur de l’Ordre national des arts et lettres à Paris
György Ligeti en 6 œuvres 1951-53 * : *Musica ricercata * pour piano *1961 : Atmosphères pour grand orchestre
1978 : Le Grand Macabre, opéra en 2 actes d’après la pièce de Michel de Ghelderode
1982 : Trio pour violon, cor et piano
1990 : Concerto pour violon
2000 : Sippal, doppal, nádihegedűvel, cycle de mélodies pour mezzo-soprano et 4 percussions, sur des poèmes de Sandor Veress