Jean Giono
écrivain (1895 - 1970)
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- Dans "L'Homme qui plantait des arbres" Jean Giono raconte comment un berger ranime une région désertique en y plantant des chênes. Vingt ans auparavant, dans "Que ma joie demeure", le même auteur racontait différemment le mécanisme des plantes.9 fév. 2022 • 3 min
- Grâce à Jacques Mény, formidable connaisseur et amoureux de Jean Giono, nous explorons les liens étroits que l'auteur de "Colline" entretenait avec sa terre provençale, le Contadour, et plus largement avec la Provence9 janv. 2022 • 36 min
- Les liens de l’écrivain Jean Giono avec le cinéma demeurent ambigus. Jacques Mény, président des « amis de Giono » nous explique pourquoi.3 janv. 2022 • 6 min
- Dans "Un roi sans divertissement", que Jean Giono écrit en 1946, il neige... Au coeur de l'hiver, rien n'est plus habitable, c'est l'anesthésie des sensations, l'ennui. S'inspirant de la pensée de Pascal, l'hiver est-il pour Giono le symbole de la condition humaine sans divertissement ?1 sept. 2021 • 58 min
- Aujourd'hui; nous partons sur une des collines qui surplombe la ville de Manosque, dans les Alpes de Haute-Provence, à la rencontre de la maison de Giono.3 août 2021 • 3 min
- Quand on veut faire aimer des livres, on peut refaire à pied les itinéraires des romans qu'on a aimés, surtout si ces romans contiennent, comme ceux de Jean Giono, des pluies et des neiges, des grands troupeaux et des petits chemins, des rivières, des montagnes, des forêts et des sources.2 août 2021 • 1h 00
- Le 5 août 1952, trois touristes anglais, dont une fillette de dix ans, sont assassinés à Lurs. Le propriétaire de la terre sur laquelle campait la famille Drummond, Gaston Dominici, est condamné à mort lors d'un procès retentissant : Le crime est à la fois atroce et mystérieux.31 juill. 2021 • 1h 01
- Entre le 6 janvier et le 30 juin de l’année 1955, les auditeurs de la chaîne parisienne, station de la radiodiffusion française, purent écouter, chaque jeudi entre 20h50 et 21h10, une série de 25 entretiens de Jean Giono menée par Taos Amrouche.2 juin 2021 • 20 min
- Quatre des films de Marcel Pagnol sont tirés d’œuvres de Jean Giono : "Jofroi", "Angèle", "Regain" et "La Femme du boulanger". Retour sur les relations tumultueuses qui unissaient les deux artistes.28 avril 2021 • 58 min
- Jean Giono a critiqué la notion de travail, liée pour lui à diverses aliénations qui avaient pour nom l’argent, la société de consommation et la civilisation urbaine. Les "vraies richesses", étaient liées pour lui à la vie rurale et à une forme de ce qu’on n’appelait pas encore "sobriété heureuse".12 avril 2021
- Pauline est au plus mal. Il fallait déshabiller Pauline. Il fallait aussi allumer du feu, faire chauffer de grosses pierres. Angelo n'osait pas s'arrêter de frictionner les pieds qui restaient de marbre. Il venait brusquement de perdre espoir.5 fév. 2021
- Le chemin les entraîna le long d'une combe qu'il remontait à travers de petits champs de pommes de terre à peine fleuries mais soignées.4 fév. 2021
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Jean Giono est né en 1895 à Manosque d’un père cordonnier et d’une mère repasseuse. Obligé de travailler pour les besoins de la famille, il quitte l’école en classe de seconde pour devenir employé de banque. Il ne cesse pourtant de se cultiver et de lire passionnément. Dès 1911, il commence à écrire.
Mobilisé durant la Première Guerre mondiale, il en sort traumatisé et viscéralement pacifiste. Son premier livre La Colline paraît en 1929 et connaît un relatif succès qui lui permet de quitter son emploi à la banque pour se consacrer entièrement à l’écriture. À la fin de la seconde Guerre mondiale, il est mis à l’écart par le milieu littéraire qui lui reproche d’avoir fait paraître des textes dans des revues pro-allemandes et il passe cinq mois en détention. Il faudra attendre 1951 et la parution du Hussard sur le toit, pour que Jean Giono redevienne un auteur à succès. On lui doit également à la même époque, Les Âmes fortes (1950). En 1954, il rentre à l’Académie Goncourt. Intéressé par le cinéma, Jean Giono participe aux scénarios de films à partir des années 1950 et s’essaye à la réalisation. Il meurt à Manosque le 9 octobre 1970.