Jean-Louis Comolli : podcasts et actualités

Jean-Louis Comolli

Cinéaste, critique et théoricien du cinéma

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Jean-Louis Comolli Cinéaste, critique et théoricien du cinéma Rédacteur en chef des Cahiers du cinéma entre 1965 et 1973, Jean-Louis Comolli est un cinéaste, théoricien et grand penseur du cinéma, et du pouvoir des images et de la fiction.

Après avoir été l’un des animateurs du ciné-club d’Alger, présidé par Barthélémy Amengual, en 1959-1960, Jean-Louis Comolli vient à la Sorbonne à Paris, en philosophie, et surtout, rue d’Ulm, à la cinémathèque d’Henri Langlois, où il rencontre Jean Douchet, Jean-André Fieschi et Jean Eustache. Découverte de l’amitié et du cinéma.

Il entre aux Cahiers du cinéma en 1962, en devient rédacteur en chef en 1965 et le reste, avec Jean Narboni, jusqu’en 1973. Entretemps, premières réalisations dans l’équipe de « Cinéastes de notre temps », avec Janine Bazin et André S. Labarthe. Premier film documentaire en juin 68, avec André S. Labarthe : Les Deux Marseillaises. Premier film de fiction en 1974 : La Cecilia . Puis L’Ombre rouge et Balles perdues. En même temps, passage au cinéma documentaire : Tabarka 42-87 . S’ensuivent plus de quarante « documentaires » et quelques fictions. Mais le choix est fait : en 1989, tournage de ce qui sera le premier épisode de la série Marseille contre Marseille, avec Michel Samson. En tout, treize films qui s’étendent jusqu’à aujourd’hui.

Jean-Louis Comolli est aussi un grand théoricien, écrivain et critique. Il a écrit pour les revues Trafic, Images documentaires, L’image, Le Monde, Jazz magazine. Depuis 2004, ils publient aux éditions Verdier, des ouvrages de références, sur la puissance des images, le geste cinématographique comme acte politique, le rapport à la fiction, à travers des livres comme Voir et Pouvoir en 2004, Cinéma contre spectacle en 2009, Corps et Cadre en 2012, Daech, le cinéma et la mort en 2016, ou encore Une certaine tendance du cinéma documentaire, son dernier livre publié en février 2021.

En 2003, il reçoit le Prix Scam pour l’ensemble de l’œuvre.