Jean-Luc Mélenchon
Homme politique français
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- Le député insoumis de la Somme prend le large. Il lance un appel aux dons, sur son nom, et prépare une éventuelle candidature en 2027. A-t-il l'esprit d'équipe ?24 mai • 4 min
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- Le député insoumis François Ruffin lance donc un « appel aux dons » pour « changer de division ». Le signe qu’à gauche, les grandes manœuvres ont déjà commencé ?23 mai • 3 min
- La députée européenne plaide pour l'union à gauche aux prochaines élections européennes. Et assume d'avoir évolué sur sa vision de la construction européenne, en défendant "une approche pragmatique".13 mai • 43 min
- Les députés ont donc voté, hier soir, et à l’unanimité, pour que les mercenaires de Wagner soient considérés comme des terroristes. Trouver du consensus, c’est donc possible au Palais Bourbon ?10 mai • 3 min
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- La NUPES s'interroge sur son avenir. L’alliance des forces de gauche peut-elle perdurer malgré les divergences qui s’expriment ? Deux réunions se tiennent coup sur coup pour tenter de répondre à cette question.3 mai • 5 min
- "Un nouveau palier a été franchi dans la violence", dénonce la Première ministre Elisabeth Borne à l'Assemblée après les incidents du 1er mai. Le gouvernement reproche à La France insoumise et à son leader Jean-Luc Mélenchon de ne pas condamner les violences contre les forces de l'ordre.2 mai • 19 min
- Le Conseil constitutionnel valide l'essentiel de la réforme des retraites mais en censure six dispositions. Les Sages ont aussi rejeté une première demande de référendum d'initiative partagée (RIP) déposée par la gauche.14 avril
- "La lutte continue", "une déception" : les réactions après la validation de la réforme des retraitesLa secrétaire générale de la CGT appelle les Français à "un raz de marée populaire le 1er mai", après la censure partielle de la réforme des retraites. "La lutte continue", clame Jean-Luc Mélenchon tandis que Marine le Pen assure que le "sort de la réforme n'est pas scellé".14 avril
- Fabien Roussel espère un "nouveau Front populaire". Le dirigeant communiste souhaite un "dépassement" de la Nupes. À gauche, l'unité est-elle un leurre ?11 avril • 4 min
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Jean-Luc Mélenchon est né à Tanger en 1951. Il fonde un syndicat étudiant à l’université de Besançon en 1972 et rejoint l’Organisation communiste internationale (OCI) trotskyste. Il adhère au PS en 1974 et fait ses classes dans l’Essonne. Conseiller municipal puis adjoint au maire de Massy, il est élu sénateur en 1986, poste dont il démissionne en 2000 pour devenir ministre délégué à l’Enseignement professionnel dans le gouvernement de Lionel Jospin. Il siège par ailleurs au Conseil général de l’Essonne de 1998 à 2004, date de sa réélection au Sénat.
Notable du PS, il est pourtant souvent au bord de la rupture. En 2005, il se démarque du parti en appelant à voter non au référendum sur le Traité constitutionnel européen. Il claque finalement la porte du PS en novembre 2008 et fonde avec Marc Dolez le Parti de Gauche (PG). Il quitte le groupe PS au Sénat pour rejoindre le groupe Communiste, républicain, citoyen (CRC). Tête de la liste Front de gauche pour changer d’Europe pour les élections européennes de 2009, il est élu au Parlement européen (réélu en 2014), inscrit au groupe Gauche unitaire européenne-Gauche verte nordique (GUE-NGL). Lauréat en 2010 du Prix "Révélation politique de l’année", il surprend régulièrement par son franc-parler et ses prises de position peu consensuelles. En juin 2011, il est désigné candidat du Front de Gauche pour l'élection présidentielle de 2012 et récolte 11,1 % des voix. Mais il est ensuite battu aux législatives de 2012 dans la 11ème circonscription du Pas-de-Calais, où il affrontait notamment la présidente du Front national, Marine Le Pen. Les élections municipales de mars 2014 sont marquées par des tensions au sein du Front de Gauche, qui réalise dans la foulée un score décevant aux élections européennes de mai. En août 2014, Jean-Luc Mélenchon annonce qu'il quitte la direction du Parti de Gauche. Il milite pour la création d'une large alliance à la gauche du PS, regroupant Front de Gauche, écologistes et déçus du PS. En juillet 2015, il se déclare prêt à être candidat à la présidentielle de 2017.
Il échoue à cette présidentielle, puis également à la suivante en 2022, où il réalise toutefois un meilleur score qu'en 2017 et un score historique pour son mouvement. Il appelle à "ne pas donner une seule voix à Marine Le Pen", opposée à Emmanuel Macron au second tour. Il déclare également "changer de poste de combat", mais garder son engagement "jusqu'à son dernier souffle".
Bibliographie sélective
- Le Hareng de Bismarck (le poison allemand) (Plon, 2015)L'Ere du peuple (Fayard, 2014)
- La règle verte : pour l'éco-socialisme (Bruno Leprince, 2013)
- L'Europe austéritaire : le traité Merkozy (Bruno Leprince, 2012)
- Qu'ils s'en aillent tous ! Vite, la révolution citoyenne (Flammarion, 2010)
- L'Autre gauche (Bruno Leprince, 2009)
Pour en savoir plus : https://www.facebook.com/JLMelenchon