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Né le 19 mai 1948, Jean-Pierre Haigneré a trois enfants, dont Carla, 9 ans, issue de son union avec l'astronaute française Claudie Haigneré.
Ancien élève de l'École de l'Air, il a commencé sa carrière comme pilote de chasse à la 13e escadre de Colmar où il a servi sur Mirage VF et Mirage III E. En 1981, après une formation en Angleterre, il est devenu pilote d'essais à Brétigny-sur-Orge en charge des essais en vol du Mirage 2000N, puis chef pilote d'essais, jusqu'en 1985. Il a ainsi réalisé 5 500 heures de vol sur 105 types d'avions différents, dont 1 800 heures de vols d'essais. Ses qualifications aéronautiques comprennent des machines aussi variées que les Airbus A300 et A320, le Harrier, des hélicoptères, le Dewoitine 520. Il est également qualifié pour le vol en hydravion et le vol en montagne.
En 1985 Jean-Pierre Haigneré a été sélectionné astronaute par le Centre National d'Études Spatiales, où il a participé au projet d'avion spatial Hermès et est devenu responsable du développement des vols paraboliques sur Caravelle Zéro G et Airbus. À partir de 1991, commence pour lui une série d'entraînements à la Cité des Étoiles, le centre d'entraînement des cosmonautes russes, près de Moscou. Cela l'a conduit à participer à deux missions spatiales au sein d'équipages russes, à bord de la station orbitale MIR ; la mission « Altaïr » de 22 jours en 1993, puis la mission « Perséus » en 1999 qui lui permet de battre le record de durée de vol pour un astronaute non russe avec 189 jours dans l'espace et une sortie extra-véhiculaire.
À son retour en Europe, il prend la tête du Corps des astronautes de l'Agence Spatiale Européenne (ESA) à Cologne jusqu'en 2002 où il devient chef du programme de l'ESA en charge de la construction d'une base de lancement pour le lanceur Soyouz sur le site du Centre spatial guyanais C'est cette fonction qu'il occupe toujours actuellement.
En décembre 2005, Jean-Pierre Haigneré décide de créer avec quelques camarades ingénieurs et astronautes l'Astronaute Club Européen (ACE). C'est une association loi de 1901 qui s'est fixée comme objectif de rendre l'exploration spatiale plus accessible au public. Les premières activités de l'ACE sont caractérisées par la diffusion d'informations liées aux vols spatiaux au travers de conférences, de publications et de documentaires vidéo. De plus, inspirés par les initiatives spectaculaires qui se sont matérialisées aux États-Unis par le premier vol d'un avion suborbital, privé, les membres fondateurs de l'ACE ont considéré que l'Europe ne pouvait pas être absente de ce qui est une étape historique de la conquête spatiale. C'est ainsi que l'ACE s'est lancée dans la recherche de financements afin de développer un avion spatial suborbital en Europe pour permettre d'élargir l'accès du public au vol spatial. Compte tenu de l'expérience acquise en Europe au travers des études précédentes, l'ACE estime que ce projet peut être développé dans un délai de 3 à 5 ans.