Leon Fleisher

Le très brillant pianiste Leon Fleisher a perdu l’usage de sa main droite pendant trente ans. Il s’est alors tourné vers les œuvres pour la main gauche, révélant un répertoire foisonnant. Ses enregistrements sont autant de versions de référence.

Les indices sont semées, comme le Petit Poucet avec ses cailloux blancs –je ne vous dirai pas où ils sont… mais tout du long de cette première heure, des mots, des formules, des titres, des œuvres musicales seront vous orienter.

Le disque de légende de ce dernier jour du mois de mars : le concerto pour la main gauche de Ravel par le pianiste Leon Fleisher.

Les pianistes Paul Wittgenstein et Siegfried Rapp ont perdu leur bras droit à la guerre. Ils devinrent de grands interprètes d’œuvres pour la main gauche. Plus tard, Leon Fleisher a excellé lui aussi, dans ce répertoire de haute virtuosité.

Philippe Cassard inaugure cette nouvelle année avec quelques pépites pianistiques : Georges Cziffra, Wilhelm Kempff, Pierre Barbizet, Friedrich Gulda, Geneviève Joy-Dutilleux, Leon Fleisher...

Leon Fleisher avait une trentaine d'années lorsqu'il a été choisi par George Szell pour enregistrer les cinq concertos de Beethoven, complément ainsi l'intégrale des symphonies du même Beethoven enregistrée par Szell avec son orchestre de Cleveland.

Leon Fleisher interprète les concertos pour la main gauche de Benjamin Britten et de Maurice Ravel, et dirige de son piano l’Orchestre philharmonique de Radio France dans un extrait du Concerto n°7 en fa majeur K.242 de Mozart…

Dans le 2ème volet de cet entretien, le pianiste et chef d’orchestre américain Leon Fleisher, racontait à Françoise Degeorges comment, après la perte de l’usage de sa main droite, il a poursuivi sa carrière de musicien en s’orientant vers la direction d’orchestre, et l’enseignement...

Au micro de Françoise Degeorges, le pianiste américain Leon Fleisher évoquait les débuts de sa carrière, les années passées aux côtés de son maître, le pianiste Arthur Schnabel, et sa rencontre avec les chefs d’orchestre Pierre Monteux, et George Szell...

« Two hands », deux mains.

Sollicitant plus que de raison sa main droite au lieu de la reposer, après une terrible dystonie de fonction, Leon Fleisher s’était résigné à mettre de côté sa carrière de concertiste.

Tout souriait à Leon Fleisher lorsqu’en 1964, il ressentit les premiers effets d’un malaise qui allait bouleverser sa carrière : une dystonie de fonction paralysant peu à peu sa main droite l’année suivante.