Maria Callas : Les immanquables
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- Semaine spéciale "l'automne de Maria Callas", qui débute avec l'opéra Aïda de Giuseppe Verdi par Maria Callas, Richard Tucker et l'Orchestre du Théâtre de La Scala de Milan dirigé par Tullio Serafin.Aujourd'hui • 18 min
- Surnommée La Divina, Maria Callas continue de fasciner en tant que diva qui a changé l’histoire de l’opéra mais aussi en tant que femme. Sa force, c’était la puissance tragique de ses incarnations. Un coffret Deluxe édition limitée lui rend hommage et, présente la Callas dans 74 rôles marquants.Aujourd'hui • 4 min
- Dans les grands rôles de Rossini, Maria Callas déploie une perfection vocale empreinte d’émotion. Voici Mathilde de Guillaume Tell, Cendrillon, Fiorilla du Turc en Italie, Sémiramis, et Rosine, dans Le Barbier de Séville.1 sept. • 59 min
- Dernier volet de la "Mémoire retrouvée" de la légendaire soprano Montserrat Caballé, que Gaëlle le Gallic avait rencontrée en Andorre, en 2003, où se déroulait le Concours international de chant Montserrat Caballé, fondé par la chanteuse en 1997.30 août • 59 min
- À l'occasion de son nouvel album "OCEANO NOX", nous recevons Clara Ysé, autrice, compositrice et interprète. L'album sortira vendredi 15 septembre 2023.21 août • 9 min
- À 37 ans, déjà, Maria Callas vivra sa dernière prise de rôle. Ses 41 ans marqueront sa dernière apparition sur une scène d’opéra avec Tosca. Des projets ? Toujours ! Mais, à 53 ans, c'est avec la voix brisée que s'éteint la légende "Maria Callas". La cantatrice nous aura offert 89 "Norma"...20 août • 1h 28
- “Je ne veux pas dire que ce personnage me ressemble, mais peut-être que oui, au fond”, avait déclaré Callas à propos de Norma. Le rôle de toute une vie, sans doute. Incarnée pour la 1ère fois en 1948, la Norma marque aussi bien les plus beaux triomphes que les plus grands scandales de sa carrière.19 août • 1h 28
- Verdi traverse toute la carrière de Callas : de ses 24 ans, âge où elle incarne son 1er rôle verdien, jusqu'après ses adieux à la scène, interprétant encore en studio certains de ses rôles. Des rôles exigeants mais incarnés magistralement par celle dont la devise était "je travaille, donc je suis".18 août • 1h 28
- “Il ne suffit pas d’avoir une belle voix”, disait la Callas. Aux grands rôles de l’opéra, elle redonne en effet toute leur force vocale, mais aussi dramatique. Mémorable, elle l'est par exemple dans "Lucia di Lammermoor". Mais ce phénomène Callas ne se réalise qu'au péril de sa propre voix...17 août • 1h 28
- “Les amis sont naturellement tous heureux de tes triomphes et les ennemis en ont fait une jaunisse de jalousie", écrit Elvira de Hidalgo à son ancienne élève, Maria Callas, en 1949. Et pour cause, interprétant successivement aussi bien Wagner que Bellini, elle marque à jamais l'histoire de l'opéra.16 août • 1h 28
- 2 avril 1939, Athènes : Maria Callas a 15 ans, et chante pour la 1ère fois dans une production d’opéra - avec, ce jour-là, dit-on, une méchante rage de dents ! Mais le destin de la Callas n’attend pas ! D’Athènes à Vérone, en passant par Mexico, la cantatrice joue ses cartes à la perfection.15 août • 1h 28
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D’origine grecque et née à New York de parents immigrés, Maria Callas découvre le chant par la radio et les retransmissions des opéras du Metropolitain que sa mère lui fait écouter à la maison. Elle prend quelques leçons de piano, mais c’est surtout en chantant qu’elle est repérée pour un *grain particulier et une musicalité rare. La musique devient vite son échappatoire : elle est une enfant solitaire et se sent mal aimée dans cette famille décomposée, comme elle a raconté plus tard au cours de sa vie.
Après la séparation de ses parents, Maria Callas rentre en Grèce avec sa mère. Elle y prend des leçons de chant et finit par intégrer le Conservatoire d’Athènes, dans la classe d'Elvira de Hidalgo, qui deviendra également sa confidente. Maria Callas travaille avec une détermination rare, et commence rapidement à assurer les petits rôles à l’Opéra national grec. Elle entame une carrière professionnelle à 17 ans dans l’opérette Boccaccio de Franz von Suppé, enchaine des rôles dans l’Opéra, et pendant la guerre, donne des récitals pour les soldats allemands et italiens pour gagner de l’argent. A la Libération, elle décide de repartir aux Etats-Unis et prend des distances avec sa mère, qui a pendant toutes ces années été son impresario en Grèce.
Une fois aux Etats-Unis, toutes les tentatives de Maria Callas de se faire engager dans une production échouent, mais la rencontre avec le chef d’orchestre Tulio Serafin lui ouvre la voie de la consécration. Serafin l’engage dans La Gioconda de Ponchielli à Vérone, et la fait venir en Italie. C’est avec Serafin qu’elle chantera dans Tristan et Iseult et la Walkyrie de Wagner, et apprendra en six jours seulement le rôle d’Elvira pour remplacer au pied levé Margherita Carosio dans Les Puritains de Bellini. C’est le moment clé de sa carrière, la reconnaissance unanime par la critique et l’orientation définitive de la Callas vers le bel canto et le répertoire italien : elle insuffle une énergie nouvelle aux œuvres de Cherubini, Donizetti, Bellini, Rossini et Verdi. C’est aussi à cette époque qu’elle rencontre son mari et impresario, Giovanni Battista Meneghini, qui gérera sa carrière pendant dix années les plus fructueuses de sa vie : Maria Callas est applaudie par le monde entier, notamment à la Scala de Milan, mais aussi au Covent Garden de Londres et au Metropolitan Opera de New York. Elle aborde ses plus grands rôles, dont Norma, son rôle fétiche. Maria Callas change aussi d’image : de constitution plutôt forte, elle entame une cure d’amaigrissement radicale, et se transforme en icône d’élégance ; la Diva est née, et sa vie privée devient publique.
Sa rencontre avec l’armateur grec Aristote Onasis marque le début d’une relation amoureuse qui finit par l’éloigner de la scène. Entre 1959 et 1965, elle n’apparaît que dans quelques rares productions à Paris, Londres et New York. Elle s’installe à Paris, donne de rares récitals et essaye de se convertir dans l’enseignement, mais sans grand résultat. Trahie par Onasis qui épouse Jackie Kennedy, et sa voix, désormais fragilisée et abimée, elle passe ses dernières années dans la solitude et meurt prématurément à l’âge de 53 ans.
Maria Callas en six dates :
- 1947 La Gioconda de Ponchielli
- 1949remplace au pied levé Margherita Carosio comme Elvira dans les Puritains de Bellini
- 1951 débuts à la Scala dans Les Vêpres Siciliennes
- 1952 débuts au Royal Opera House de Londres (Covent Garden) comme Norma
- 1965 dernière apparition scénique au Royal Opera House dans Tosca, mise en scène et réalisée spécialement pour elle par Franco Zeffirelli
- 1969 interprète Médée dans le film éponyme de Pier Paolo Pasolini
Maria Callas en six enregistrements :
- Vincenzo Bellini : Norma, Orchestra del Teatro alla Scala dir. Tullio Serafin EMI Classics, Naxos, 1954
- Luigi Cherubini : Medea, Orchestra del Teatro alla Scala dir. Tullio Serafin Ricordi, EMI Classics 1957
- Giuseppe Verdi : La traviata Orchestra Sinfonica di Torino della RAI dir. Gabriele Santini EMI Classics, Fifty Five, Regis, Warner 1953
- Giuseppe Verdi : Il trovatore Orchestra del Teatro alla Scala dir. Herbert von Karajan EMI Classics 1956
- Giacomo Puccini : Tosca Maria Callas, Renato Cioni, Tito Gobbi, London (Covent Garden), dir. Georges Prêtre Divina Records, 1965
- Callas à la Scala, airs de Cherubini (Medea), Spontini (La vestale) et Bellini (La sonnambula)Orchestra del Teatro alla Scala Milano dir. Tullio Serafin Teatro alla Scala Milano, EMI Classics, 1955