Michel Blay

C'est en Europe que Galilée, Kepler et Newton ont élaboré les théories scientifiques qu'on tient pour fondatrices des sciences modernes. Mais tous les savoirs ne se sont pas occidentaux. Comment ont-ils circulé, et comment ont-ils été intégrés dans les sciences modernes ?

Entretien avec Michel Blay et Christian Laval

Le monde s'invente aujourd'hui suivant un rythme frénétique nourri d'avancées technologiques (nanotechnologies, robotique,...) auxquelles l'Homme semble devoir se soumettre irrémédiablement. Dans ce contexte comment l'Homme peut-il préserver l'esprit critique de la toxicité algorythmique ?

L’historien Michel Blay signe une Critique de l’histoire des sciences aux éditions CNRS.

L’historien Michel Blay signe une Critique de l’histoire des sciences aux éditions CNRS.

Aujourd’hui, on parle de révolution scientifique quasi-systématiquement pour chaque découverte ou avancement, pour des inventions ou innovations technologiques. Cette expression est-elle trop utilisée, dans tous les domaines, au point de ne plus vouloir dire quelque chose du progrès scientifique ?

Le monde s'invente aujourd'hui suivant un rythme frénétique nourri d'avancées technologiques auxquelles l'Homme semble devoir se soumettre irrémédiablement. Dans cette optique, comment sauvegarder cet être humain ayant pour horizon premier l'Etre humain dans sa pleine humanité d'existence.

Les entreprises n’ont pas le choix : soit elles innovent, soit elles disparaissent. Mais ce discours sur l’innovation ne finit-il pas par nous éloigner de l’idée de progrès ?