Pharoah Sanders
Saxophoniste, compositeur et chef d’orchestre américain (Little Rock, 1940 - Los Angeles, 2022)
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- Avec l’approbation de Pharoah Sanders, avant sa disparition, le label Luaka Bop réédite la version remasterisée de “Pharoah”, enregistrement phare du légendaire saxophoniste, datant de 1977. Et la complète d’un second album live inédit de la même année : “Harvest Time”.21 sept. • 59 min
- Parution de “Live at Fabrik, Hamburg 1980”, concert inédit de Pharoah Sanders chez Jazzline/Socadisc.27 mars
- Les échanges entre l'Amérique du jazz et des écrivains noirs, la "Sorbonne noire" à Paris et les racines africaines revues par Cheikh Anta Diop ont nourri de part et d'autre de l'Atlantique un demi-siècle d'histoire du jazz, comme de la pensée.6 oct. 2022
- 🙏 Pharoah nous a guidé, Pharoah nous a soigné, Pharoah nous a émerveillé, Pharoah nous a apaisé, Pharoah nous a fait nous envoler… Et Pharoah nous a quitté. En hommage, dans Banzzai, une heure de Pharoah Sanders, sans pause… Parce que Pharoah, il sera toujours là.26 sept. 2022 • 59 min
- Le légendaire saxophoniste, l’une des figures les plus créatives du jazz, s'est éteint ce samedi, le musicien français lui rend hommage avec le titre "Africa".26 sept. 2022
- Hommage au saxophoniste légendaire qui nous a quittés ce samedi à l'âge de 81 ans. Promises (2021), un ultime album spirituel où le dernier souffle de Pharoah Sanders se mêle aux claviers de Floating Points et aux cordes du London Symphony Orchestra.26 sept. 2022 • 5 min
- Suite à l'annonce de sa disparition à l'âge de 81 ans, le Club Jazzafip rend hommage au légendaire saxophoniste américain.24 sept. 2022 • 1h 05
- Pharoah Sanders, légendaire saxophoniste jazz, est mort ce samedi à Los Angeles à l'âge de 81 ans. Il avait notamment collaboré avec John Coltrane et participé à la naissance du free jazz.24 sept. 2022
- Pour sa dernière chronique de 2021, Marjolaine Portier-Kaltenbach revient ce matin sur le disque qui l’a le plus marquée cette année : « Promises », fruit de la rencontre entre le compositeur et DJ Floating Points et le saxophoniste de jazz Pharoah Sanders.30 déc. 2021 • 5 min
- Pharoah Sanders au Festival de jazz de Nice le 18 juillet 1971.25 sept. 2021 • 1h 00
- “Promises”, l’album qui réunit le musicien britannique expérimental Sam Shepherd alias Floating Points et l’octogénaire Pharoah Sanders, titan du saxophone, est un tourbillon d’électronique, de jazz et de musique classique, qui repose sur un équilibre parfait entre composition et improvisation.26 mars 2021 • 55 min
- Depuis ses origines, l'histoire du jazz est jalonnée de solos légendaires. Ceux qui, nés de l'improvisation, auraient pu être gravés dans le marbre. Bienvenue dans la galerie des sculptures.22 mars 2021
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Après avoir accompagné à la clarinette des hymnes à l’église, puis étudié le piano, la batterie, la flûte et le tuba, c’est le saxophone ténor qui se révèle être l’instrument révélateur grâce auquel il s’épanouira.
A la fin des années 50, il joue dans de nombreux clubs afro-américains à Little Rock, puis part en Californie où il pratique le rhythm and blues et le rock’n roll.
Il se rêvait peintre abstrait, mais Pharoah Sanders connaît la misère en arrivant à New York en 1961 ; il dort bien souvent dans des halls d’immeuble et pratique avec Don Cherry, Jogn Gilmore ou encore Sun Ra. C’est ce dernier qui lui attribue le surnom de « Pharoah ».
En 1965, il participe à de nombreux concerts et enregistrements avec John Coltrane jusqu’à la mort de ce dernier en 1967.
Sanders manifeste une attirance vers un mysticisme qui ne cessera de s’affirmer dans les différents groupes qu’il constitue, nous entrainant dans un univers où se confondent toutes les religions et les mythologies de l’Inde, de l’Afrique…
A la fin des années 70, Pharoah Sanders s’essaie au jazz rock et au disco, puis se produit en quartett avec notamment le pianiste John Hicks ou **William Henderson, Walter Booker ** ou Ray Drummond et Idriss Muhammad, et ses enregistrements présentent une musique plus structurée d’éléments bebop.
Le son du saxophone ténor (ou soprano) de Pharoah Sanders s’envole vers des suraigus perçants ou s’abîme dans des graves rauques et écorchés ; les notes peuvent sembler étranglées, le timbre tremblant ou frissonnant et l’utilisation de techniques très variées, recherchant des effets inouïs que peuvent produire la gorge, les dents, la langue ou les cordes vocales sur le son.
Le célèbre saxophoniste américain Albert Ayler, définissait les grands du freejazz en disant : « Coltrane était le Père, Pharoah le Fils, et moi le Saint –Esprit ».
Pharoah Sanders en 6 dates
1962 : s’établit à New York où il approche les plus grands du moment
1965 : entre dans l’orchestre de John Coltrane
1969 : son album Karma est la 2ème meilleure vente jazz de l’année
1981 : enregistre *Rejoice * avec Bobby Hutcherson, Elvin Jones et Billy Higgins
1990 : grande tournée en Afrique de l’Ouest
2007 : participe au Festival de Jazz de Melbourne
Biographie de la Documentation Musicale (septembre 2016)