Philippe Bresson

Paris, Objets Trouvés : un grand crucifix de métal portant la mention « offert par Béatrice Dalle » en 1987, une bible, une photo de Rupert Everett aux côtés de Bob Dylan, la note d’un restaurant Fish & chips à Manaus au Brésil, et le scénario d’un film au titre évocateur : Lost and Found in Paris.

1984 : un célèbre roman de George Orwell, mais aussi l’année où Rupert Everett triomphe dans Another Country. Il vient d’avoir 25 ans, et le monde s’ouvre à lui comme en son temps sous les pieds de Moïse s’écartait la Mer Rouge…

C’est au début des années 80 que le public découvre le jeune Rupert Everett sur un écran de cinéma : un comédien qui a sans doute de Dorian Gray le charme, la beauté, mais aussi sa face sombre, son « portrait »…

C’est d’abord dans le monastère catholique d’Ampleforth où on l’a envoyé poursuivre ses études après cinq années de pensionnats privés, que Rupert Everett va vivre, à l’âge de 13 ans, sa première véritable émotion en tant qu’acteur.

Dans ce premier épisode, Rupert Everett évoque son enfance : famille coloniale du côté de sa mère, lignée très militaire côté paternel. C’est sa « rencontre » avec Julie Andrews dans le film « Mary Poppins » qu’il découvre à l’âge de six ans, qui va bouleverser son destin…

La Maison Dior confie ses photos publicitaires à Serge Lutens en 1967, dès 1980, sa collaboration avec Shiseido permet au groupe japonais de devenir l’un des acteurs mondiaux du marché. Concepteur total de ce qu’il crée, Monsieur Lutens serait-il aussi un directeur artistique malin en diable ?

A ceux qui inlassablement lui demandent comment il choisit les essences qui entrent dans la composition de ses parfums, Serge Lutens répond que chaque parfum a une histoire et une histoire qui ne peut être uniquement olfactive, mais d'abord littéraire.

C'est le parfum qui va nous permettre d'aller à la rencontre de Serge Lutens aujourd'hui, en suivant un chemin qui passe par le Maroc, là où a débuté sa singulière histoire avec les senteurs.

A seize ans à peine, Serge Lutens a déjà déterminé les repères féminins qui deviendront la marque de son style : yeux fardés, peaux éthérées, et puis bien sûr le « noir » dont il ne se départira jamais.

Serge Lutens évoque ses origines, son enfance à Lille : celle d’un petit garçon né hors mariage le 14 mars 1942, dans le contexte délétère de la Seconde Guerre et du régime de Vichy. Comment combler l’absence de celle qui, le confiant à une famille, ne reviendra qu’épisodiquement lui rendre visite ?

Si « l’art de la fugue » n’a jamais eu de secret pour Béatrice Dalle, c’est peut-être parce que la musique occupe depuis toujours la première place dans sa vie…

Amoureuse du verbe qui parfois se fait chair, Béatrice Dalle nous parle des mots qui la touchent et qu’elle aime partager, notamment sur la scène d’un théâtre…