Raymond Carver

Voici trente ans que disparaissait l'auteur américain qui écrivait les fêlures en poésie et en nouvelles et inscrivait dans le quotidien une profondeur sans pareille. Retour sur son oeuvre avec son éditeur français Olivier Cohen et Guillaume Vincent qui l'adapte au théâtre. 2ème partie : Anne Horel.

Où il sera question de Raymond Carver, de cheveux en liberté, des débuts d'un jeune psychanalyste, de la douleur au travail, de la limite du ciel, d'un espace trans-saharien et d'un ennemi algorithmique.

Par la lettre oubliée, la dette à Tchékov, par le souvenir et l’enfance continuant de marcher pas à pas, par toutes les cuites et les excès de vie par sa culture dessinée lisible, par la nature… vivre plus loin.

Où l’on se souvient que ce poème envoutant avait fait une apparition ineffaçable dans le film « Dans la cour" de Pierre Salvadori, une réussite, un ton subtil et aussi un démenti à toutes les écoles de scénaristes, label réussites et grosses recettes.

Carver... Et l’on chante la grâce d’écrire, ou l’inspiration du moment. Quel moment ? Ou ça ?

Le choix des poèmes s’est fait en préférant ceux qui parlent implicitement du besoin d’écrire poétiquement.

A chacun des hommes et femmes de théâtre invités pour cette série des « Scènes imaginaires », nous demandons de choisir et partager avec nous les œuvres qui ont fondé et jalonné sa vie d’artiste.