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Régine Crespin

Régine Crespin Chanteuse lyrique (1927, Marseille – 2007, Paris)

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Crédit photo : Régine Crespin © Getty - ullstein bild
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Régine Crespin Régine Crespin Chanteuse lyrique (1927, Marseille – 2007, Paris) Grâce à un timbre de voix unique et à une diction hors norme, Régine Crespin reste aujourd’hui l’une des plus grandes chanteuses lyriques françaises. Elle a marqué de sa personnalité tous les grands rôles qu’elle a abordés dans sa longue carrière.

Régine Crespin prend ses premiers cours de chant à l’âge de 16 ans. En 1946, elle est lauréate d’un cours organisé par le journal Opéra. Elle entre au Conservatoire Supérieur de Paris dans les classes de Georges Jouatte  et de Suzanne Cesbron-Viseur. Elle est récompensée de 3 premiers prix, en opéra, opéra-comique et chant. Elle fait ses débuts professionnels en 1948 à Reims, dans *Werther * de Jules Massenet, puis se voit proposer, en 1951, un engagement à l’Opéra de Paris où elle s’impose surtout dans les rôles de soprano dramatique du répertoire français : le Dialogues des Carmélites  de Francis Poulenc  et les Troyens  d’Hector Berlioz. Au cours des années 50, elle assimile sur les scènes de province, un solide répertoire de rôles français. Lors de son retour à Paris, en 1956, elle aborde un des personnages les plus emblématiques de sa carrière : la Maréchale du Chevalier à la rose  de Richard Strauss.
 En 1958, Régine Crespin fait son entrée au Festspielhaus de Bayreuth, dans le rôle de Kundry de Parsifal  de Richard Wagner, sous la direction d’André Cluytens, rôle qu’elle tiendra par la suite sous la baguette de Hans Knappertsbuch. En 1962, elle fait sa première au Metropolitan Opera  de New York dans le Chevalier à la rose  de Richard Strauss, entamant ainsi une carrière américaine triomphale. Au cours des années 70, elle se tourne progressivement vers les grands rôles de mezzo, Giulietta des Contes d’Hoffmann  de Jacques Offenbach, ou la Comtesse de la Dame de pique  de Piotr Tchaikovsky. Elle se consacre aussi de plus en plus à la mélodie. Ses enregistrements des Nuits d’été  d’Hector Berlioz, de Shéhérazade  de Maurice Ravel, mais aussi des œuvres de Duparc, Fauré  et Poulenc, font encore référence en la matière. Elle enseigne au CNSM de Paris de 1976 à 1992. En 1990, Régine Crespin fait ses adieux à la scène.

Régine Crespin en 6 dates :
1948  : début de carrière à Reims
1958  : première au Festival de Bayreuth
1962  : première au Metropolitan Opera de New York
1964  : enregistre les Nuits d’été  de Berlioz
1976  : nommée professeur au CNSM de Paris
1990  : fait ses adieux à la scène

Biographie de la Documentation de Radio France, juillet 2014

Crédit photo : Régine Crespin © Getty - ullstein bild