Robert Hirsch : podcasts et actualités

Robert Hirsch

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Robert Hirsch

Comédien et sociétaire honoraire de la Comédie Française, Robert Hirsch est né le 26 juillet 1925 à l'Isle-Adam.

Il commence une formation de danseur avant de suivre les cours de René Simon et Henri Rollan au Conservatoire d'art dramatique, où il obtient les premiers prix de comédie classique et de  comédie moderne.

En 1948, Robert Hirsch entre à la Comédie-française. Sociétaire de 1952 à 1973, il y joue tous les rôles du répertoire classique. Il conçoit également les décors et les costumes pour "Les Fourberies de Scapin" (1956) et "Tartuffe" (1968), mis en scène par Jacques Charon.

Robert Hirsch débute au cinéma dans "Le Dindon" de Claude Barma (1951) puis joue dans "Si Versailles m'était conté" de Sacha Guitry (1953). Il obtient ensuite un rôle plus important dans "Les Intrigantes" d'Henri Decoin (1954) et dans "En effeuillant la marguerite" de Marc Allegret (1956).

"Quand je joue, je deviens fragile, quand je ne joue pas, je vieillis" explique Robert Hirsch. Il s'invente continuellement un personnage, une allure, un tic. Aussi à l'aise dans le tragique que dans le comique, Robert Hirsch sait être ambigu dans "Maigret et l'affaire Saint-Fiacre" (1959) de Jean Delannoy ou dans "Traitement de choc" (1972) d'Alain Jessua, lâche dans "125, rue Montmartre" (1959) de Gilles Grangier, amoureux dans "Notre-Dame de Paris" (1956) de Jean Delannoy ou clochard dans "Hiver 54, l'abbé Pierre" (1989).

Robert Hirsch prête sa gestuelle éloquente à  des comédies : "Monnaie de singe" (1965) d'Yves Robert, "Martin soldat" (1966) de  Michel Deville, "Toutes folles de lui" de Norbert Carbonnaux. Il est étonnant d'ingéniosité dans "Pas question le samedi" (1964), film dans lequel il  interprète toute une série de rôles et "Les cracks" (1968) d'Alex Joffé.

Malgré son énergie débordante et ses talents comiques il ne parvient pas à connaître véritablement le succès au cinéma.

Il joue encore dans "Mon homme" de Bertrand Blier (1995), "Mortel transfert" de Jean  Jacques Beneix (2000), "Une affaire privée" de Guillaume Nicloux  (2001)

Pour la télévision, Robert Hirsch participe régulièrement  dans les années 1950 à l'émission de Jean Nohain «36 chandelles» avec Jean Le  Poulain, Jacqueline Maillan et Jacques Charon. Et comme comédien dans « Tartuffe  » (1973) de Pierre Badel, «Le Docteur noir» (1975) de Gérard Vergez, «Don César»  de Bazan (1976) de Jean-Pierre Marchand et Deburau (1982) de Jean Prat.

A partir de 1974 il s'intéresse au théâtre de boulevard et  d'avant-garde. Il joue notamment dans "Moi Feuerbach" de Tankred Dorst (1989),  "Une folie" de Sacha Guitry (1993), "En attendant Godot" de Samuel Beckett, mis en scène par Patrice Kerbrat (1996) et "Le Bel Air de Londres" de Dion  Boucicaut (1999).

En octobre 2006 Robert Hirsch joue un clochard recueilli dans la pièce "Gardien" d'Harold Pinter, mise en scène par Didier Long au Théâtre de l'Oeuvre. La tournée en France, Suisse et Belgique est programmée jusqu'au 5 avril 2008.
Robert Hirsch est mort le 16 novembre 2017 à l'âge de 92 ans.

(biographie rédigée par la Documentation de Radio France)