Rudolf Serkin

Variations Diabelli de Beethoven par Rudolf Serkin en septembre 1957 lors du festival de Marlboro.

Le disque de légende de ce jeudi : le cinquième Concerto de Beethoven, dit « l’Empereur », par l’Orchestre Philharmonique de New York et Rudolf Serkin, dirigés par Leonard Bernstein.

Le violoniste Adolf Busch enregistre en 1935 les Concertos Brandebourgeois de Jean-Sébastien Bach à Londres, avec un ensemble de musiciens (les Busch Chamber Players), parmi lesquels figuraient son frère le violoncelliste Hermann Busch, le flûtiste Marcel Moyse ou encore le pianiste Rudolf Serkin.

Nous rendons hommage au pianiste américain Peter Serkin, disparu samedi 1er février à l'âge de 72 ans. On parle aussi du nouveau disque de Marc Mauillon, et notre légende du jour est la version des Quatre derniers Lieder de Richard Strauss par Gundula Janowitz & Herbert von Karajan, une merveille !

“Ces mains de tailleur de pierres, usées, fonctionnelles, aux ongles ébréchés, terribles ; et derrière des lunettes de myope l’absolue candeur d’un regard bleu où tout est ouverture, confiance, accueil.” André Tubeuf parle de Rudolf Serkin.

Retrouvons dans ce 5ème épisode Vladimir Horowitz dans les années 30... Il épouse Wanda Toscanini, la fille du maestro italien, enchaîne les tournées jusqu’à l’épuisement. Contraint à s'arrêter de jouer, Horowitz trouve refuge en Suisse auprès de ses amis, Rudolf Serkin et Serge Rachmaninov.

"Ce n'est pas avec un pianiste que je passe cette soirée. C'est avec un Maître. Cet homme Rudolf Serkin, qu'il joue, qu'il parle, ou que simplement il vous regarde, commande. Il est une leçon vivante. Il n'est pas possible que plus jamais je ne me trouve ainsi près de lui, à l'écouter." André Tubeuf

Le Classic Club fait son printemps littéraire. Dans ce deuxième épisode nous recevons André Tubeuf qui nous parlera de son denier livre : "Rudi. La leçon Serkin", une biographie passionnée du célèbre pianiste. Attention l'émission n'est pas en direct !

par Jean-Pierre Derrien