Mur de Berlin
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Mur de Berlin
Le mur de Berlin désigne une barrière de séparation érigée dans la capitale allemande en 1961 par la République démocratique allemande (RDA) pour mettre fin à l’hémorragie migratoire de ses habitants vers la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Appelé "mur de la honte" par les Allemands de l'Ouest et "mur de protection antifasciste" par les autorités est-allemandes, le mur a pendant plus de 28 ans séparé la ville de Berlin en deux et est devenu l'un des symboles de l'Europe divisée par le rideau de fer. Le mur a également symbolisé le clivage politique et idéologique de la guerre froide entre les deux blocs.
À la fin des années 1980, la donne géopolitique change. En effet, l'URSS est affaiblie, à la fois pas ses échecs en Afghanistan, par la catastrophe de Tchernobyl et par l'essoufflement de son système économique qui peine à se renouveler. Le dirigeant soviétique, Mikhaïl Gorbatchev engage la "perestroïka", une série de réformes destinées à introduire une dose de liberté économique et politique à la société soviétique, mais le bilan est très mitigé.
En 1989, un vent de liberté souffle sur les pays de l'Est : au printemps, la Hongrie ouvre son "rideau de fer" et en Pologne, des opposant au régime soviétiques, membres de Solidarność accèdent au pouvoir. En Allemagne de l'Est, ce sont de gigantesques manifestations qui éclatent, provoquant la chute du mur le 9 novembre 1989, ouvrant la voie à la réunification allemande.
Aujourd'hui, le mur est presque totalement détruit, mais il laisse dans la capitale allemande une cicatrice urbaine qui se résorbe d'année en année.