Terrorisme
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- Le groupe du milliardaire français Pierre Castel fait l’objet d’une enquête préliminaire à Paris. Pendant la guerre civile en Centrafrique, entre 2014 et 2021, l’une de ses filiales aurait pu financer un groupe rebelle pour protéger ses intérêts.27 mai • 35 min
- La justice enquête sur le groupe Castel, géant français du vin et de la bière. Il est soupçonné par une ONG d’avoir financé des milices armées pendant la guerre civile en Centrafrique.26 mai
- Les législations anti-terroristes se multiplient depuis 1986, en allant toujours dans le même sens : celui d’une plus grande répression et d’une dérogation toujours plus marquée aux principes fondamentaux du droit pénal - comme celui de la légalité des délits et des peines.24 mai • 58 min
- La Première ministre Élisabeth Borne a reçu à Matignon le maire de Saint-Brevin, Yannick Morez, qui a mis un coup de pied dans la fourmilière en démissionnant après l'incendie criminel de sa maison et plusieurs semaines de menaces. Les peines en cas d'attaques contre des élus vont être renforcées.18 mai
- Comment rendre hommage aux victimes du terrorisme dans un musée-mémorial ? Comment penser la muséographie et arbitrer entre ce qui peut être montré et ce qui ne peut pas l’être ? Pourquoi intégrer un espace sur l'histoire du terrorisme et en retracer les jalons ?28 avril • 58 min
- Ces dernières années, l'Europe a connu de nombreux attentats jihadistes. Mais pour le chercheur Hugo Micheron, l'Europe est aussi un continent de production d’un jihadisme aussi, avec ses réseaux, son histoire, ses lieux, ses figures et ses particularités.22 avril • 40 min
- L'unique accusé du procès, 43 ans après l'attentat à la bombe qui avait fait quatre morts et des dizaines de blessés, a été condamné à la peine maximale. Si le jugement est un soulagement pour les parties civiles, l'avocat d'Hassan Diab déplore cette décision.21 avril • 4 min
- Une centaine de civils ont été tués au Soudan, où tirs et explosions secouent Khartoum sans discontinuer ce lundi, au troisième jour de combats entre l'armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et la puissante force paramilitaire du général Mohamed Hamdane Daglo dit Hemeti.17 avril • 5 min
- Le procès des attentats de Bruxelles a lieu en ce moment dans la capitale belge. Le 22 mars 2016, des attentats faisaient 32 morts et 300 blessés à l'aéroport et à la station de métro Maelbeek. Le policier Olivier Someville a été le premier à entrer dans le métro après l'explosion. Son récit.14 avril • 4 min
- Le 1er avril, le ministre de l’Intérieur annonçait dans le JDD refuser de céder au « terrorisme intellectuel de l’extrême gauche ». L'instrumentalisation de ce terme mène-t-elle à une banalisation, et pourquoi ? Que dit-elle de la réalité du terrorisme et de son traitement ?11 avril • 38 min
- Israël est à nouveau endeuillé par des attaques. Sur le front de mer de Tel-Aviv, après un attentat qui a fait un mort ce vendredi soir, la vie tente finalement de reprendre son cours, sous la surveillance de la police.8 avril • 9 min
- C'est un "soulagement" pour l'avocate de la famille de la victime : le parquet national antiterroriste demande que 14 personnes soient jugées concernant l'assassinat de Samuel Paty, ce professeur d'histoire-géographie assassiné en octobre 2020.7 avril • 14 min
Terrorisme
Le terrorisme s’exprime par une tactique recourant à des sabotages, des attentats, des assassinats, des enlèvements ou des prise d’otages à des fins politiques, afin de déstabiliser et de frapper massivement l’opinion publique et les États concernés. Il peut être le fait d’individus ou de groupes non-étatiques, en lutte contre un régime politique, mais également constituer un mode de gouvernement par la terreur ; on parle alors de terrorisme d’État.
Si, au XVIIIe siècle, le mot était équivalent à celui de terreur, et d’abord celle de la loi, envisagée comme un moyen de protéger la liberté contre les contre-révolutionnaires, il est devenu plus difficile aujourd’hui d’arrêter une définition précise et partagée du terrorisme. Parce qu’elle pose la question de légitimité de la violence et du droit à la résistance d’une part, et de l’illégitimité de la violence étatique de l’autre, toute tentative de définition suscite de vigoureux débats. Et cela d’autant plus que le phénomène est protéiforme, y compris sur une courte échelle de temps : le terrorisme des mouvements de libération nationaux des années 1960 et 1970 n’est pas celui du XXIe siècle. Pour autant, pour ne pas basculer dans le relativisme, des critères objectifs, moraux ou éthiques doivent permettre de circonscrire ce recours à la violence.